La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce mardi 21 octobre 2025, Cynthia Pinet, productrice du film « Munganga », une œuvre cinématographique consacrée aux femmes de l’Est de la RDC et à l’engagement du Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix.
Au centre de cet échange, il a ete question d’aborder le rôle du cinéma comme outil de paix, de sensibilisation et de valorisation du courage féminin.
Le cinéma comme instrument de paix et de guérison
La productrice Cynthia Pinet a expliqué que Muganga est bien plus qu’un film mais plutôt un message de résilience, de justice et de mémoire.
« Muganga se veut un outil de paix pour la RDC, un film pour guérir les mémoires et inspirer la réconciliation », a-t-elle déclaré.
À travers cette œuvre, la réalisatrice met en lumière les blessures profondes subies par les femmes dans les zones de conflit, tout en exaltant leur force, leur dignité et leur capacité à reconstruire la vie malgré la douleur.
Une vision partagée avec le Gouvernement
La Première Ministre Judith Suminwa a salué cette initiative qu’elle a qualifiée de porteuse de sens et d’espérance.
Elle a rappelé que la vision du Gouvernement cherche également à promouvoir la paix, restaurer la dignité de la femme congolaise et redorer l’image de la RDC sur la scène internationale.
La cheffe du Gouvernement a réaffirmé l’importance de soutenir les initiatives culturelles et artistiques qui contribuent à la construction d’une mémoire collective et à la réconciliation nationale, particulièrement dans un contexte où la culture peut devenir un levier de cohésion et de transformation sociale.
Une œuvre qui unit mémoire, justice et espoir
Muganga illustre à la fois la souffrance et la grandeur du courage congolais, en rendant hommage aux survivantes de violences et à tous ceux qui œuvrent pour la paix et la dignité humaine.
En recevant la productrice Cynthia Pinet, la Première Ministre reconnaît le pouvoir du cinéma comme vecteur de mémoire, de justice et de résilience pour les femmes congolaises et pour toute la nation.
Lydia Mangala