Un nouveau braquage à main armée s’est produit dans la soirée du mardi 04 mars à Pompage, dans la commune de Ngaliema, plus précisément à l’arrêt Malweka.
Des hommes lourdement armés ont fait irruption dans une maison commerciale appartenant à des ressortissants indiens, tirant en l’air pour semer la panique avant de s’enfuir avec une importante somme d’argent.
Selon les témoignages recueillis sur place, deux personnes ont été touchées par balles, et l’on déplore un mort parmi les victimes, laissant derrière lui une atmosphère de frayeur et de consternation.
Cette attaque intervient dans un contexte de recrudescence de la criminalité dans la capitale congolaise. Les habitants se souviennent encore des récents braquages perpétrés à l’avenue des Huileries, près du lounge bar du boxeur Martin Bakole, à la pharmacie Remède dans le quartier Lemba Super, ou encore sur l’avenue Makanza en direction d’Assossa.
La répétition de ces actes témoigne d’un climat d’insécurité grandissant et suscite une inquiétude croissante au sein de la population.
Les appels à l’intervention des autorités se font de plus en plus pressants. Certains habitants, excédés, estiment que la sécurité publique devrait primer sur tout autre enjeu. Ils dénoncent l’impuissance apparente des pouvoirs publics à mettre un terme à ces attaques et réclament des mesures concrètes pour protéger les biens et les personnes.
L’indignation est d’autant plus forte que l’économie congolaise, dont 70 % relèvent du secteur informel, dépend fortement de ces petits commerces souvent ciblés par les braqueurs.
Des voix s’élèvent également pour interpeller les responsables locaux. Les citoyens attendent une réaction ferme de la part des autorités urbaines et des services de sécurité. L’objectif est non seulement de rassurer les habitants, mais aussi de stopper l’hémorragie économique causée par cette insécurité grandissante.
Au-delà de la colère et de la peur, c’est toute une ville qui se mobilise pour dénoncer la banalisation des violences armées.
Dans l’attente de réponses concrètes, les Kinois aspirent à un retour à la tranquillité et espèrent que ces incidents serviront de déclic pour un renforcement rapide des dispositifs de sécurité.
Lydia Mangala


