L’Inspection générale des finances a lancé, hier lundi 17 février 2025, un séminaire important sur l’éthique et la déontologie. Organisé en collaboration avec l’Observatoire de surveillance de la corruption et de l’éthique professionnelle, OSCEP en sigle, cet atelier vise à consolider les pratiques professionnelles des inspecteurs et cadres de l’institution.
En ouverture des travaux, Henri Paul Kazadi, inspecteur général des finances et coordonnateur adjoint, a insisté sur l’exigence d’intégrité qui incombe aux agents de l’IGF.
« En tant qu’organe de contrôle de premier plan, nous devons être irréprochables. Notre crédibilité repose sur notre capacité à incarner la transparence et l’éthique dans chacune de nos actions », a-t-il martelé.
Le premier module, conduit par le professeur Saint Augustin Wandambali, directeur général de l’OSCEP, a posé les bases de la réflexion en mettant en avant trois piliers essentiels : l’éthique, la déontologie et le professionnalisme. Son exposé a permis d’approfondir la compréhension de ces notions fondamentales, indispensables à une gestion rigoureuse des ressources publiques.
Pour sa part, Jules Aligente, Inspecteur général des finances, a souligné que cette formation revêt un enjeu stratégique dans un contexte de croissance accélérée des effectifs de l’IGF.
« Nous devons veiller à ce que chaque membre de notre institution adopte une conduite exemplaire. Cette sensibilisation, en partenariat avec l’OSCEP, s’inscrit dans notre engagement à instaurer une gouvernance financière rigoureuse », a-t-il affirmé.
Convaincu que ce séminaire marque une étape décisive dans la quête d’une administration plus vertueuse, il a exprimé sa gratitude envers l’OSCEP pour son accompagnement. Enfin, l’Inspecteur général, chef de service de l’IGF, a exhorté tous les participants à appliquer ces enseignements dans leur quotidien professionnel afin d’ancrer durablement une culture de responsabilité et d’intégrité au sein de l’institution.
Avec cette initiative, l’IGF affiche sa volonté de renforcer son rôle en tant que garant des bonnes pratiques dans la gestion des finances publiques.
Lydia Mangala


