Avec le Ministre de la justice Constant Mutamba, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement a fait le point de la lutte contre le banditisme urbain au cours d’un Briefing Special, le lundi dernier.
Au total, 127 kulunas ont été transférés à la prison de haute sécurité d’Angenga dans la province de la Mongala et 60 autres à Luzumu au Kongo-Central.
Avec pour thème, « Lutte contre le banditisme urbain », Constant Mutamba est revenu sur la légalité de cette sanction de la peine de mort tout en soulignant l’existence de tout « un processus prévu par la Loi » avant l’exécution de cette peine, qui n’intervient qu’à « l’épuisement de cette procédure. »
Précisant que les peines sont prononcées au regard des infractions commises par ces criminels urbains. Et ceux qui sont condamnés à mort, ont donc commis des actes qui ont entraîné cette sanction légale. D’autres bandits urbains ont écopé, après audiences foraines, des peines de 5 ou 10 ans de prison. Certains interpellés dans le cadre de cette affaire ont même été libérés après avoir été disculpés par la Justice.
Tout en insistant sur le fait que la criminalité urbaine à Kinshasa et dans certaines villes du pays est « un phénomène beaucoup plus dangereux qu’on ne l’imagine », surtout que des pays comme Haïti en paie aujourd’hui le prix, les gangs urbains ayant pris la capitale en otage. Et qu’à Kinshasa les familles ont perdu des proches à cause de ces bandits urbains, qui ont au passage fait plusieurs victimes.
« Nous ne pouvons pas accepter, un pays en guerre qu’est la RDC, agressé par le Rwanda, puisse faire face à un tel phénomène à l’interne…
Le ministre de la Justice n’a pas inventé la peine de mort, Elle est prévue par notre arsenal juridique comme sanction », a-t-il martelé.
Il sied de noter que depuis que le Ministre de la justice a rendu public cette mesure, la criminalité a sensiblement baissé dans la ville de Kinshasa. Pour lui, lorsqu’une famille héberge un bandit dans sa maison, cela fait d’eux tous des complices. Il a donc appelé les parents au sens de responsabilité.
Joséphine Mawete


