La Banque Centrale du Congo (BCC) a publié un communiqué officiel, ce mardi 4 novembre 2025, pour démentir formellement les informations jugées « erronées et fallacieuses » circulant sur les réseaux sociaux, selon lesquelles le Gouverneur aurait reconnu une baisse des recettes budgétaires consécutive à l’appréciation du franc congolais.
L’Institut d’émission précise, chiffres à l’appui, que le raffermissement de la monnaie nationale n’a en aucun cas provoqué un recul des recettes publiques, bien au contraire celles-ci ont connu une progression au-dessus des prévisions budgétaires depuis septembre 2025.
Des performances budgétaires supérieures aux prévisions

Les données officielles publiées par la BCC démontrent une évolution positive et soutenue des recettes publiques.
Ainsi, à fin septembre 2025, les recettes ont atteint 21 881 milliards de CDF, contre des prévisions de 20 512 milliards, soit un excédent de 1 369 milliards de CDF.
Cette tendance s’est confirmée en octobre où les recettes se sont élevées à 23 727,7 milliards de CDF, dépassant de 1 305,7 milliards les assignations budgétaires fixées à 22 422,4 milliards de CDF.
Un franc congolais en nette appréciation
Sur le plan monétaire, la BCC souligne que le franc congolais s’est apprécié de manière significative depuis le mois de septembre 2025.
Le taux de change est passé de 2 605,5 CDF/USD fin août à 2 548,8 CDF/USD fin septembre, soit une appréciation de 12,2 %. Cette dynamique s’est poursuivie en octobre, avec un taux de 2 247,9 CDF/USD, traduisant une appréciation supplémentaire de 14,1 %.
Selon la Banque Centrale, cette évolution reflète :
« la vitalité et la solidité de notre monnaie nationale, symbole de souveraineté et de fierté du peuple congolais ».
Mise en garde contre les fausses informations
Dans son communiqué, la BCC appelle la population et les médias à se référer exclusivement à ses canaux de communication officiels pour toute information d’ordre économique ou monétaire.
Elle met en garde contre les rumeurs et spéculations dépourvues de fondement statistique, qui risquent de semer la confusion dans l’opinion publique.
L’institution réaffirme enfin son engagement à la transparence et à la diffusion régulière de données économiques fiables, notamment à travers ses publications officielles et son site web.
Une appréciation bénéfique pour l’économie nationale
En conclusion, la Banque Centrale du Congo insiste sur le fait que l’appréciation du franc congolais est un signe de bonne santé macroéconomique, traduisant la confiance retrouvée dans la gestion monétaire et budgétaire du pays.
Cette stabilité accrue favorise le pouvoir d’achat des ménages, renforce la crédibilité des finances publiques et soutient la compétitivité de l’économie nationale.
Lydia Mangala


