Conformément à la circulaire n°009 du 6 mars 2025 signée par la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Marie-Thérèse Sombo, l’Université de Kinshasa vient d’achever la distribution de 13 000 cartes nationales d’étudiant.
Cette initiative, attendue depuis longtemps par la communauté académique, marque une avancée significative dans la modernisation et la sécurisation de la vie universitaire en RDC.
Un dispositif piloté par la circulaire ministérielle

La circulaire n°009 a tracé la feuille de route : chaque établissement d’enseignement supérieur devait se conformer au plus tard à la rentrée académique 2025–2026.
À l’UNIKIN, ce chantier a mobilisé plusieurs services, de l’administration centrale aux facultés, pour vérifier les données des inscrits, concevoir le visuel de la carte et organiser la logistique nécessaire à la remise.
Durant des semaines, les équipes ont travaillé à recenser chaque étudiant éligible sur la plateforme dédiée, garantissant ainsi l’exactitude des informations personnelles et académiques avant l’impression.
Grâce à ce travail concerté, les 13 000 premières cartes sont désormais entre les mains d’autant d’étudiants, qui accèdent à leur carte nationale d’étudiant sans difficulté.
Une avancée pour la communauté universitaire

Pour les étudiants de l’UNIKIN, la délivrance de la carte nationale change profondément leur quotidien. Au-delà de l’identification formelle, cet outil permettra de simplifier l’accès aux services universitaires, comme les bibliothèques, les laboratoires ou les centres de documentation.
Les responsables de l’administration universitaire soulignent également l’amélioration de la sécurité sur le campus. Chaque titulaire pourra non seulement être authentifié à l’entrée des bâtiments, mais aussi bénéficier d’un suivi plus rapide en cas de besoin.
Sur le plan académique, la carte ouvre la voie à la mise en place, dans un avenir proche, de services dématérialisés tels que la consultation des notes en ligne ou la prise de rendez-vous pour les installations pédagogiques.
Une réforme en passe de se généraliser

L’initiative de l’UNIKIN s’inscrit dans un mouvement national. Quelques jours après la remise des premières cartes à Kinshasa, d’autres institutions supérieures ont entamé le même processus, convaincues qu’un système unifié renforcera la gouvernance académique à l’échelle de la RDC.
Les responsables de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC) se sont déjà engagés à distribuer, à leur tour, plusieurs milliers de cartes avant la fin de l’année universitaire.
Dans les coulisses, le ministère planche sur l’interconnexion de toutes les bases de données, afin que, quel que soit l’université fréquentée par l’étudiant, son parcours soit reconnu partout, sans rupture d’information.
Détails pratiques
Chaque étudiant doit se présenter au guichet du service des inscriptions muni de son numéro d’identification et de sa photo d’identité récente. La carte, au format standardisé, comporte une puce électronique sécurisée, gage de fiabilité et d’authenticité.
Les détenteurs pourront l’utiliser dès la rentrée prochaine pour accéder aux infrastructures de l’UNIKIN et, à terme, envisager un accès simplifié aux transports en commun ou aux parcs universitaires interconnectés.
La ministre Sombo a elle-même félicité la direction de l’UNIKIN pour cette étape franchie, insistant sur la nécessité de poursuivre la digitalisation de tous les services académiques.
L’objectif est de doter chaque étudiant congolais d’un outil moderne, sécurisé et reconnu par toutes les institutions publiques et privées, afin de préparer la nouvelle génération à évoluer dans un environnement connecté et fiable.
Lydia Mangala


