La suspension des travaux de réhabilitation de la Route nationale 1 a suscité une vive réaction de la part de la Nouvelle Société Civile du Congo, NSCC en sigle. Cette décision fait suite à l’appel des responsables de l’entreprise Crec 6, conditionnant la reprise des activités à l’arrestation du présumé meurtrier des deux ingénieurs chinois tragiquement assassinés. Actuellement en mission à Mwene-Ditu, ces responsables ont manifesté leurs inquiétudes concernant l’évolution de ce projet crucial.
Maître Humberto Bukasa, coordonnateur provincial de la NSCC, a plaidé en faveur d’une reprise immédiate des travaux, insistant sur l’importance de poursuivre même en l’absence de conclusions définitives des enquêtes. Condamnant fermement le meurtre des deux victimes, il a rappelé que la vie humaine est précieuse et ne peut être enlevée pour des raisons quelconques.
Il a pointé du doigt la position des responsables de Crec 6, qui exigent l’arrestation du meurtrier avant de continuer les travaux. Cette condition, selon lui, est inacceptable. Il a affirmé que le contrat liant l’entreprise à l’État congolais implique que l’État prenne en charge la recherche et la justice pour le meurtrier, permettant ainsi aux travaux de continuer. Bukasa a exhorté les responsables de Crec 6 à adopter une perspective plus compréhensive de la situation et a appelé les autorités à jouer un rôle actif dans la résolution de cette crise.
L’arrêt des travaux depuis l’assassinat des ingénieurs chinois à Mwene-Ditu a créé une situation alarmante, entraînant des préoccupations quant à l’avancement du projet d’infrastructure vital pour la région.
Lydia Mangala


