Le 1ᵉʳ février, la jeunesse du Kasaï-Oriental s’est massivement mobilisée pour exprimer son soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo et aux Wazalendo, engagés dans la défense du territoire national face à l’agression étrangère. Dans un climat marqué par des tensions sécuritaires à l’est du pays, cette marche visait à dénoncer les attaques contre la RDC et à témoigner de la solidarité envers les populations touchées par le conflit.
La manifestation a débuté devant la Sainte Cathédrale de Mbuji-Mayi, point de départ d’un cortège dynamique qui a traversé les principales artères de la ville. Arborant des drapeaux congolais et scandant des slogans patriotiques, les manifestants ont progressé en direction du Gouvernorat, avant de conclure leur parcours à la résidence du gouverneur Jean Paul Mbuebua Kapo.
Sur place, les jeunes ont exprimé leur profonde inquiétude face à la persistance des agressions contre leur pays. Ils estiment que cette situation est motivée par la convoitise des ressources naturelles de la RDC, une richesse perçue comme à l’origine des nombreuses tentatives de déstabilisation du pays.
Devant l’autorité provinciale, les manifestants ont partagé leur indignation, regrettant de voir leur pays confronté à des attaques incessantes. Ils ont affirmé leur engagement total à soutenir l’armée congolaise et se sont déclarés prêts à s’impliquer activement, avec toute leur énergie, pour repousser l’ennemi et défendre la souveraineté nationale.
Ce mouvement de mobilisation illustre un réveil patriotique fort au sein de la jeunesse congolaise, décidée à ne pas rester spectatrice des événements qui affectent la nation. À travers cette marche, ils ont tenu à rappeler que l’unité et la solidarité demeurent les meilleures armes pour faire face aux défis sécuritaires et préserver l’intégrité du territoire congolais.
Lydia Mangala


