La future configuration de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo suscite déjà des discussions autour des principaux postes de responsabilité.
Selon des informations circulant au sein de la sphère politique, la députée nationale Christelle Vuanga serait pressentie pour occuper le poste de Rapporteur adjoint, tandis que le député Aimé Boji Sangara serait pressenti à la présidence du bureau de l’Assemblée nationale.
Christelle Vuanga : vers le poste de Rapporteur Adjoint
Christelle Vuanga, députée nationale, est mentionnée comme candidate potentielle au poste stratégique de Rapporteur Adjoint.
Ce rôle, central dans la gestion de l’Assemblée, nécessite rigueur, transparence et capacité à concilier les intérêts des différentes composantes de l’Assemblée.
Le choix de Christelle Vuanga refléterait une volonté de diversification et d’équilibre dans la haute hiérarchie parlementaire, tout en offrant une visibilité accrue aux femmes dans les postes clés de la République.
Aimé Boji Sangara : un candidat à la présidence sous surveillance
De son côté, Aimé Boji Sangara figure parmi les noms avancés pour occuper la présidence de l’Assemblée Nationale. Député influent, Boji Sangara possède une expérience politique reconnue et une implantation forte dans le Kivu.
Sa candidature serait perçue comme un facteur de stabilité politique, capable de maintenir un équilibre entre les différentes forces géopolitiques Est/Ouest et les équilibres provinciaux au sein de l’Assemblée.
Analyse : une configuration régionale et géopolitique

La nouvelle configuration envisagée de l’Assemblée Nationale semble obéir à une logique de représentation régionale :
– Grand Kivu : 93 députés (en attente de confirmation);
– Grand Léopoldville : 80 députés (en attente);
– Grand Katanga : 73 députés;
– Grand Orientale : 62 députés;
– Grand Kasaï : 60 députés;
– Grand Equateur : 58 députés;
– Grand Bandundu : 48 députés
Cette répartition souligne un équilibre Est/Ouest et Nord/Sud, permettant aux différentes régions du pays d’être représentées dans les instances dirigeantes de l’Assemblée.
La mise en avant de Christelle Vuanga et Aimé Boji Sangara pourrait donc traduire une volonté de concilier expérience, représentativité géopolitique et inclusion des femmes dans les fonctions décisionnelles.
Notons que les informations actuelles relèvent donc d’opinions et de projections politiques. Cependant, la simple mention de leurs noms dans les cercles décisionnels témoigne de leur poids politique et de la confiance que certains acteurs de l’Assemblée leur accordent.
Cette anticipation offre également un éclairage sur les équilibres régionaux et la dynamique interne qui pourraient façonner la prochaine législature, où la représentativité et la compétence seront scrutées de près par l’opinion publique et les analystes politiques.
Lydia Mangala


