La Duchesse d’Édimbourg a effectué, ce début octobre 2025, une visite hautement symbolique à la Clinique Panzi de Kinshasa, récemment agrandie.
Aux côtés du prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, elle a réaffirmé son engagement à soutenir les survivantes de violences sexuelles liées aux conflits.
Cette visite a mis en lumière l’importance de la prise en charge holistique proposée par l’institution ainsi que le rôle crucial des partenariats internationaux dans la reconstruction des vies brisées.
Une rencontre émouvante avec les survivantes
Au cœur de sa visite, la Duchesse a accordé une attention particulière aux survivantes.
Dans une atmosphère empreinte d’émotion, celles-ci ont partagé des témoignages poignants, relatant leurs souffrances mais aussi le processus de résilience amorcé grâce à l’accompagnement reçu.
À Panzi, la prise en charge va au-delà du traitement médical, elle inclut un soutien psychosocial, une aide juridique ainsi qu’un accompagnement socioéconomique pour favoriser la réinsertion et restaurer la dignité.
Un partenariat international exemplaire
La visite a également été marquée par une rencontre avec l’équipe de l’Université de Swansea (Royaume-Uni), impliquée dans l’initiative collaborative SPARC (Supporting Psychological and Reconstructive Care).
Ce programme réunit la clinique Panzi, l’Université de Swansea et la Fondation Scar Free, dont la Duchesse est marraine.
L’objectif est de combiner expertise médicale et recherches universitaires afin de développer des techniques innovantes de reconstruction chirurgicale et d’accompagnement psychologique des victimes de violences sexuelles et conjugales.
Un symbole de solidarité internationale
La présence de la Duchesse d’Édimbourg à Kinshasa illustre la reconnaissance mondiale du combat mené par Denis Mukwege et son équipe.
En soutenant la mission de Panzi, elle renforce le plaidoyer en faveur d’une meilleure protection des femmes et filles en zones de conflits, rappelant que la lutte contre les violences sexuelles n’est pas seulement un enjeu congolais, mais bien un combat universel pour les droits humains et la dignité humaine.
Lydia Mangala


