Dans l’avant-midi de ce lundi 24 février, des échauffourées ont éclaté à l’ISTA. Un étudiant en témoigne
« les kuluna du quartier Pakadjuma et Bon Marché sont venus faire du désordre à l’ISTA et les étudiants n’ont pas voulu les laisser faire, créant ainsi deux camps, celui des étudiants avec la police contre les kuluna. Quand ils ont vu que les étudiants résistaient, ils ont menti à la police en disant qu’ils réclamaient les frais, et les étudiants, constatant qu’ils étaient eux aussi étudiants, les ont laissés entrer. Une fois entrés, un grand désordre a commencé. »
D’après ce témoignage, au début, les policiers et certains étudiants ont tenté de bloquer l’accès aux intrus afin de maintenir l’ordre sur le camp. Cependant, lorsque les kuluna ont affirmé faussement qu’ils réclamaient les frais, les étudiants ont constaté qu’ils étaient eux aussi des étudiants et ont fini par les laisser entrer. Ce changement de position a engendré un grand désordre sur le campus, les deux camps se confrontant dans un climat de confusion et de tension.
Selon ce témoignage, l’incident s’est déroulé au moment où des crépitements de balles ont été signalés dans le quartier Bon Marché, dans la commune de Barumbu. Ce n’est pas la première fois que de tels troubles surviennent à l’ISTA. Certains estiment qu’il semble y avoir une politique organisée pour semer le désordre sur le campus à chaque fois.

Face à ces événements, les autorités de l’ISTA et la police mènent actuellement des enquêtes pour comprendre comment ces intrusions et ce chaos s’installent et pour prendre les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité des étudiants et le bon fonctionnement de l’établissement.
Lydia Mangala


