Le Ministère des Droits Humains de la République Démocratique du Congo a vigoureusement condamné, dans un communiqué rendu public ce jeudi 27 février, les massacres perpétrés à Bukavu et Goma par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23.
Qualifiées de crimes barbares, ces tueries ont coûté la vie à de nombreux compatriotes et constituent, selon les autorités congolaises, une violation intolérable des droits fondamentaux et des normes internationales de protection des civils.
Au cœur de cette dénonciation, le Ministère des Droits Humains souligne que le droit à la vie et la dignité humaine sont sacrés et non négociables. Il rappelle que toute atteinte à l’intégrité physique des populations, perpétrée dans le cadre d’une agression étrangère, menace directement la souveraineté du peuple congolais. Les autorités considèrent qu’aucun impératif sécuritaire ou politique ne saurait justifier de tels actes, d’autant plus qu’ils mettent en péril la stabilité de la région et sapent les efforts de construction d’un État de droit.
Dans son communiqué, le Ministère présente ses condoléances aux familles des victimes et leur exprime toute sa solidarité. Il exhorte également la justice nationale et internationale à se saisir rapidement de ces affaires, afin que les responsables de ces crimes répondent de leurs actes. À ses yeux, l’impunité ne doit plus être tolérée dans un pays qui se veut protecteur des droits humains et attaché à la paix.
En réaffirmant que la RDC ne cédera ni à la terreur ni à l’injustice, le Ministère des Droits Humains lance un appel à l’unité et à la vigilance. Il encourage l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux à soutenir les victimes, à documenter les violations commises et à renforcer la coopération pour mettre un terme à la violence. Dans un contexte où la quête de paix et de stabilité reste un défi majeur, cette prise de position ferme traduit la volonté des autorités de défendre, à tout prix, les valeurs fondamentales d’humanité et de justice.
Lydia Mangala


