En marge de la 4ᵉ Exposition économique et commerciale sino-africaine, plus de 150 dirigeants chinois ont répondu à l’appel de l’ambassade de la RDC à Changsha pour découvrir « RDC dynamique : gagnant-gagnant à l’ère nouvelle ».
Au cours de ce symposium, les ministres Julien Paluku Kahongya et Grégoire Mutshail Mutomb ont exposé les atouts de la RDC et obtenu l’engagement de plusieurs grandes sociétés chinoises à investir massivement sur le sol congolais.
Un partenariat renforcé par l’État congolais

Dès son discours d’ouverture, Julien Paluku Kahongya, ministre du Commerce extérieur, a rappelé les fondamentaux de la politique congolaise :
« Notre ambition est de bâtir avec la Chine une coopération économique durable, fondée sur le respect mutuel et la complémentarité de nos ressources ».
Il a souligné les secteurs prioritaires notamment mines, logistique, infrastructures, agro-alimentaire, où la RDC offre un cadre fiscal incitatif, des facilités douanières et un accès direct aux 80 millions d’hectares de terres arables.
L’agriculture, levier de croissance inclusif

Prenant la parole à son tour, le ministre d’État à l’Agriculture, Grégoire Mutshail Mutomb, a insisté sur la nécessité d’importer l’expertise chinoise pour transformer l’agriculture congolaise.
Il a détaillé le potentiel congolais : sols fertiles, climat diversifié, bassins de production inexplorés, autant d’atouts pour développer cultures vivrières et agro-export.
Conscient du savoir-faire chinois, il a annoncé la prochaine signature de partenariats public-privé pour installer des centres de recherches agronomiques et des unités de transformation locale.
Des promesses d’investissements concrètes

Sur le plateau, plusieurs PDG chinois ont salué la clarté du message congolais et confirmé des engagements fermes.
Shanghai Greenroad International Logistics s’est dit prêt à renforcer ses liaisons maritimes vers Matadi et Boma, tandis que Hub Port International Supply envisage d’installer des terminals régionaux.
China Molybden Company (CMOC) a réaffirmé son plan d’extension de ses concessions de cuivre et de cobalt, incluant la formation de techniciens locaux.
Quant à Global Silk Road et Hunan Sino-Africa Silk Road International, elles prévoient de lancer des lignes de crédit pour les exportateurs congolais.
L’appui de la province du Hunan
Représentant la province hôte, le vice-gouverneur Cao Zhiqiang a confirmé la volonté des autorités de Hunan de déployer des mécanismes de facilitation pour accompagner ces projets :
« Nous doublerons le volume de nos investissements en RDC et faciliterons les procédures administratives », a-t-il déclaré, sous les applaudissements.
Entre promesses de financements, accords de transfert de technologies et engagement politique des deux côtés, la RDC apparaît plus que jamais déterminée à devenir un partenaire stratégique dans la nouvelle route de la Soie africaine.
Lydia Mangala


