La ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, Nathalie-Aziza Munana, a inauguré, ce lundi 9 juin 2025, le projet « Enfants mieux protégés », soutenu par un financement de 12 millions de dollars canadiens.
Cette initiative s’adresse aux enfants vulnérables de Kinshasa, Lubumbashi et Bunia, avec pour ambition de consolider les mécanismes de protection et de prise en charge dans ces grandes villes.
Un partenariat international au service de l’enfance

Grâce à l’appui financier du gouvernement du Canada, la RDC va pouvoir étendre ses capacités de suivi et d’accompagnement des mineurs exposés aux risques d’exploitation, de maltraitance ou de séparation familiale.
Nathalie-Aziza Munana a souligné que ce soutien extérieur vient compléter les dispositifs nationaux, permettant ainsi de garantir à chaque jeune un environnement plus sûr et mieux encadré.
Trois villes-pilotes pour des actions adaptées

Le projet va se déployer simultanément dans la capitale et dans deux autres métropoles : à Kinshasa, les interventions renforceront les services psychosociaux et de santé destinés aux enfants des quartiers les plus démunis.
À Lubumbashi, les efforts porteront sur la formation des travailleurs sociaux, des enseignants et des forces de l’ordre à la détection et à la prévention des violences faites aux mineurs.
Enfin, à Bunia, l’objectif sera de faciliter la réinsertion et l’accompagnement des enfants déplacés ou séparés de leurs familles par les conflits, en étroite collaboration avec les organisations non gouvernementales locales.
Vers une protection globale et durable

Le programme articule son action autour du renforcement des compétences des institutions locales et des associations, du déploiement d’un soutien psychosocial et médical de première urgence, de campagnes de sensibilisation pour mobiliser les communautés et de mécanismes de suivi rigoureux pour évaluer l’impact des mesures.
Ces différentes composantes permettront d’ajuster en continu les interventions afin de répondre efficacement aux besoins des enfants.
Un appel à la mobilisation de tous

En clôture de la cérémonie, la ministre Munana a invité les pouvoirs publics provinciaux, les partenaires techniques et financiers, ainsi que la société civile, à s’engager pleinement aux côtés des familles et des professionnels de terrain.
Selon elle, la protection de l’enfance est une responsabilité partagée ; chaque progrès dans ce domaine jette les bases d’une société plus solidaire et plus résiliente à l’épreuve des crises.
Lydia Mangala


