Aucune menace ne pèse sur l’Institut National des Aveugles (INA) de Mont-Ngafula.
C’est la mise au point faite par la Ministre déléguée en charge des Personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, Irène Esambo, lors de sa visite sur le site.
Face aux rumeurs faisant état d’un possible déguerpissement des bénéficiaires, la Ministre a tenu à rassurer la communauté des personnes aveugles qu’il n’y a aucune instruction, ni aucun projet gouvernemental visant à délocaliser ou supprimer l’Institut des Aveugles de Mont-Ngafula. Au contraire, le gouvernement travaille à sa modernisation pour un meilleur encadrement des bénéficiaires.
Appel à l’unité et à la vérification des informations
Tout en saluant la résilience des encadrants et des bénéficiaires de l’Institut, la Ministre a invité la communauté à rester unie et à éviter la propagation de fausses informations susceptibles de semer la confusion.
Elle a demandé à chacun de vérifier les informations à la source avant de les relayer et a affirmé que le gouvernement reste engagé à protéger les droits et la dignité de toutes les personnes vivant avec handicap.
L’Institut National des Aveugles, un patrimoine à préserver
Créé pour offrir éducation, formation et accompagnement social aux personnes atteintes de déficience visuelle, l’Institut National des Aveugles de Mont-Ngafula joue un rôle essentiel dans l’inclusion éducative et professionnelle des personnes handicapées en RDC.
Sa modernisation constitue une priorité pour le ministère, qui ambitionne d’en faire un modèle de réussite et d’autonomie pour les bénéficiaires.
Cette démarche s’inscrit dans la continuité des efforts du gouvernement congolais pour améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec handicap, conformément à la politique nationale d’inclusion et aux engagements pris par la RDC sur la scène internationale.
À travers cette initiative, la Ministre Irène Esambo réaffirme la volonté du gouvernement de protéger les structures sociales existantes, tout en renforçant leur efficacité et leur impact.
Lydia Mangala


