Le Ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a pris part, le jeudi 30 octobre 2025, à la Session de développement sur la durabilité dans le secteur minier, organisée par l’Ambassade de Suède en RDC, à l’Espace Texaf Bilembo, à Kinshasa.
Placée sous le thème « La manière dont l’innovation, la responsabilité et la coopération internationale influencent l’avenir du secteur minier », cette rencontre de haut niveau a réuni acteurs publics et privés, partenaires internationaux et représentants de la société civile autour d’une même ambition de bâtir un secteur minier congolais à la fois compétitif, équitable et respectueux de l’environnement.
Un échange stratégique pour un avenir minier durable
Organisée sous la modération du Conseil national de l’industrie suédoise (NIR), cette session s’inscrit dans la continuité du partenariat entre la RDC et la Suède, en vue de promouvoir la gouvernance responsable des ressources naturelles.
Les participants, parmi lesquels Volvo/SMT, Sodeico Holding, Resource Matters et le Centre international Olof Palme, ont partagé leurs expériences et bonnes pratiques en matière de durabilité, d’innovation et de coopération dans la chaîne de valeur minière.
Les discussions ont notamment porté sur les défis liés à la traçabilité des minerais, la transition énergétique mondiale, la valorisation locale des ressources, ainsi que la réduction de l’impact environnemental des activités extractives.
Innovation et coopération, piliers d’un secteur transformateur
Dans son intervention, le Ministre Louis Kabamba a salué la pertinence du thème, soulignant que la transformation du secteur minier congolais exige un effort collectif et concerté entre les différents acteurs.
Selon lui, la durabilité ne se limite pas à l’exploitation responsable, mais repose sur l’innovation technologique, la transparence et la coopération internationale.
Le Ministre a encouragé l’usage des technologies modernes telles que la télédétection, les données spatiales et l’intelligence artificielle pour optimiser la prospection et la découverte de nouveaux gisements, tout en veillant au respect des normes environnementales et sociales.
Cette approche, a-t-il soutenu, permettra à la RDC de valoriser son potentiel minier tout en s’inscrivant dans la logique mondiale de transition énergétique et de développement durable.
Transparence, traçabilité et partage équitable des richesses
Le Ministre Kabamba a insisté sur la nécessité de renforcer la traçabilité des minerais, de garantir la bonne gouvernance et d’assurer un partage équitable des bénéfices issus de l’exploitation minière.
Il a rappelé que la transparence reste un principe cardinal de la politique minière du gouvernement, conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE-RDC).
L’objectif est de faire du secteur minier un levier de croissance économique durable, générateur de valeur ajoutée locale, d’emplois qualifiés et de revenus équitables pour les communautés locales.
Un partenariat RDC–Suède tourné vers l’avenir
La présence du Ministre Kabamba à cette session illustre la volonté du Gouvernement de la République de renforcer ses coopérations bilatérales avec les partenaires internationaux, notamment la Suède, qui soutient de longue date les initiatives en faveur de la gouvernance minière responsable et de la durabilité environnementale.
Ce dialogue multi-acteurs ouvre la voie à de nouvelles perspectives de collaboration, à travers des projets conjoints visant à moderniser la chaîne de valeur minière, à promouvoir l’emploi local et à renforcer les capacités institutionnelles.
Vers un modèle congolais de durabilité minière
En clôturant les échanges, le Ministre Kabamba a réaffirmé la détermination du gouvernement à faire du secteur minier congolais un modèle africain de durabilité et d’innovation.
À travers des réformes structurelles, l’intégration de technologies de pointe et une gouvernance éthique, la RDC entend démontrer que l’exploitation des ressources naturelles peut être un vecteur de paix, de prospérité et de développement partagé.
Lydia Mangala


