En prélude à la Table Ronde Nationale sur la Lutte contre les Cancers Féminins prévue le samedi 25 octobre 2025 au Pullman de Kinshasa, la Fondation Bomoko, dirigée par Sharufa Amisi, a rendu public son souhait de participer activement à cette rencontre d’envergure nationale.
Cet événement, placé sous le thème « Ensemble contre les cancers féminins : pour une stratégie nationale intégrée, équitable et durable », entre dans la dynamique du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, à travers le Centre National de Lutte contre le Cancer (CNLC), pour mobiliser tous les acteurs autour d’une riposte commune face à la recrudescence des cancers touchant les femmes en RDC.
Un engagement renouvelé de la Fondation Bomoko
Dans un message adressé au ministère de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Sharufa Amisi, Présidente de la Fondation Bomoko, a officiellement manifesté son désir d’être associée à cette initiative stratégique.
« La Fondation Bomoko souhaiterait recevoir une invitation pour prendre part à la Table Ronde sur les cancers féminins. Acteur engagé depuis plus de huit ans dans cette lutte, nous serions honorés d’y contribuer et de partager notre expérience de terrain », a-t-elle ecrit sur son compte X.
Depuis sa création, la Fondation Bomoko s’est imposée comme un acteur majeur dans la lutte contre les cancers féminins en RDC. Elle œuvre notamment à travers des campagnes de sensibilisation communautaire, des programmes de dépistage précoce, et des actions d’accompagnement psychologique et social auprès des femmes touchées.
Son engagement repose sur la conviction que la santé féminine est un levier essentiel du développement national, et qu’aucune femme ne devrait succomber à une maladie évitable ou traitable par manque d’information ou d’accès aux soins.
Une table ronde pour bâtir une stratégie nationale cohérente
L’organisation de cette Table Ronde Nationale par le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, en partenariat avec le CNLC, marque une étape cruciale dans la construction d’une politique publique coordonnée contre les cancers féminins.
Cette rencontre rassemblera des experts médicaux, des responsables politiques, des organisations de la société civile, ainsi que des représentants d’ONG et de fondations impliquées dans le domaine de la santé de la femme.
L’objectif central est de définir une feuille de route commune pour améliorer la prévention, le dépistage précoce, le traitement, et le suivi des patientes, tout en réduisant les inégalités d’accès aux soins entre provinces et milieux sociaux.
Le thème retenu, « Ensemble contre les cancers féminins : pour une stratégie nationale intégrée, équitable et durable », traduit la volonté du gouvernement de fédérer tous les efforts autour d’une même vision, centrée sur la solidarité, l’équité, et la durabilité des actions de santé publique.
La Fondation Bomoko, une voix crédible pour la santé des femmes
Reconnue pour son travail de proximité avec les communautés, la Fondation Bomoko plaide depuis plusieurs années pour une meilleure accessibilité des soins oncologiques aux femmes vivant dans des zones rurales et défavorisées.
Elle a initié plusieurs campagnes d’éducation sanitaire à travers les médias et sur le terrain, encourageant le dépistage précoce du cancer du col de l’utérus et du sein, les deux formes les plus fréquentes en RDC.
Grâce à ses partenariats avec des structures hospitalières et des professionnels de santé, la Fondation Bomoko contribue également à former des relais communautaires capables de diffuser des messages de prévention jusque dans les coins reculés du pays.
En souhaitant prendre part à cette table ronde, la Fondation Bomoko réaffirme son engagement à collaborer avec les autorités publiques et les autres partenaires pour renforcer la lutte nationale contre les cancers féminins et améliorer la qualité de vie des femmes congolaises.
Vers une riposte nationale concertée
L’implication d’organisations telles que la Fondation Bomoko demontre la nécessité d’une approche inclusive et participative dans la lutte contre le cancer.
Cette démarche conjointe permettra de mutualiser les compétences, les ressources et les expériences, afin de bâtir une stratégie réellement adaptée aux réalités sanitaires, économiques et socioculturelles du pays.
À travers cette dynamique collective, la République Démocratique du Congo fait un pas important vers la protection durable de la santé féminine, confirmant que la lutte contre les cancers n’est pas seulement une question médicale, mais aussi un combat pour la dignité et la vie des femmes congolaises.
Lydia Mangala


