En vue de consolider la stabilité macroéconomique, une évaluation technique de la mise en œuvre des programmes de Facilité élargie de crédit (FEC) et Facilite pour la résilience et le développement durable (FRD) a été au coeur d’échanges vendredi à Kinshasa, entre la mission du Fonds monétaire international (FMI) et le vice-premier ministre en charge du Plan.
« J’ai présidé ce vendredi 28 février 2025, une réunion technique avec une mission du Fonds monétaire international (FMI) en visite de travail en République démocratique du Congo (RDC), enfin d’évaluer la mise en œuvre des programmes FEC et FRD dans un contexte de résilience économique », a annoncé le vice-Premier ministre en charge du Plan, Guylain Nyembo.
Une séance de travail qui s’inscrit dans le cadre de la préparation de la première revue des programmes économiques et financiers FEC (Facilité Élargie de Crédit) et FRD (Facilité pour la Résilience et le Développement durable), validées par le Conseil d’Administration du FMI le 15 janvier 2025.
Guylain Nyembo a cette occasion, réitéré l’engagement du gouvernement congolais à mettre en œuvre avec rigueur ces deux nouveaux programmes, ayant été conclus en novembre 2024. Il a par la suite souligné l’importance de ces programmes tout en soulignant les objectifs qui est de consolider la stabilité macroéconomique, renforcer la gouvernance et la transparence et promouvoir une croissance inclusive et positionner la RDC comme « pays solution » aux défis climatiques, en dépit de contexte difficile actuel marqué particulièrement par le conflit dans l’Est du pays.
Cette rencontre a permis à la mission du FMI de recueillir toutes les pièces nécessaires à la préparation de la première revue des programmes FEC et FRD.

« Nous avons échangé avec le vice-Premier ministre sur l’évolution de la mise en œuvre des mesures qui concernent son ministère », a expliqué Calixte Ahokpossi, Chef de mission FMI/RDC à la sortie de cette rencontre.
Les deux parties prenantes se sont harmonisées sur la mise en place d’une feuille de route pour cette évaluation, tout en mettant un accent particulier sur la modernisation de la gestion des finances publiques, de l’intégration des enjeux climatiques dans les politiques publiques et les mesures d’atténuation face aux impacts économiques des conflits.
Ben Mandjolo


