Poursuivant son cap de modernisation et de solidarité, le Vice-Premier Ministre Jean-Pierre Lihau Ebua a vu ses deux projets de loi, défendus à l’Assemblée nationale, déclarés recevables en seconde lecture au Sénat.
Ces textes visent à réformer le statut des agents publics et à étendre la couverture sociale aux ministres, députés provinciaux, gouverneurs et autres titulaires de mandats politiques.
Vers une administration publique modernisée

Le premier projet de loi, porté par le VPM Lihau, propose une refonte du Statut des Agents publics pour mieux aligner leurs conditions d’exercice sur les exigences du service à l’État.
Il prévoit notamment l’introduction de mécanismes d’évaluation régulière, la facilitation des parcours professionnels et l’instauration d’un cadre disciplinaire transparent.
En adoptant ces dispositions, le gouvernement ambitionne de rendre l’administration plus efficace, d’attirer les talents et d’encourager la mobilité interne entre ministères et entités décentralisées.
Une sécurité sociale enfin inclusive

Le second texte, au cœur des débats, porte sur la création d’un nouveau régime de sécurité sociale spécifiquement dédié aux agents à mandat politique.
Historiquement exclus du régime général, ces élus et cadres ministériels bénéficieront désormais d’une protection sociale complète (retraite, assurance maladie, allocations familiales) à l’issue de leur mandat.
Cette mesure, conforme à la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi d’une administration plus équitable et protectrice, garantit la dignité des serviteurs de l’État et sécurise leur avenir.
Le satisfecit du Directeur général de la CNSSAP

Présent aux côtés du Vice-Premier Ministre, le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale et d’allocations familiales (CNSSAP), Junior Mata M’Elanga, a salué cette avancée majeure.
« L’extension de la couverture sociale aux mandataires politiques marque une nouvelle étape vers un système plus inclusif et adapté aux réalités institutionnelles », a-t-il souligné.
Selon lui, la mise en œuvre de ce régime renforcera la cohésion au sein de la fonction publique et consolidera la confiance entre l’administration et ses agents.
Un parcours législatif engagé

Après une adoption à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée nationale, ces deux projets ont été jugés recevables par la Commission des lois du Sénat et seront examinés en plénière dans les prochaines semaines.
Le calendrier prévoit des débats approfondis, suivis d’éventuels ajustements, avant une adoption définitive.
Le cap est de doter la RDC d’une administration publique performante et solidaire, à même de relever les défis du développement national.
En inscrivant ces réformes dans la loi, le gouvernement Suminwa confirme son ambition de moderniser l’État, de valoriser l’engagement politique et de construire une sécurité sociale véritablement universelle pour tous les acteurs de la vie publique.
Lydia Mangala


