La ministre d’État, ministre de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a procédé ce jeudi 27 février 2025 au lancement officiel de deux projets essentiels pour l’avenir de l’enseignement en République démocratique du Congo. Il s’agit du Projet d’Amélioration de la Qualité de l’Enseignement Primaire (PEQIP) et le Projet d’Éducation des Filles, Formation Initiale et Continue des Enseignants, et Appui à la Continuité de l’Éducation en Situations d’Urgence (EFFICACE). Financé par le Partenariat Mondial pour l’Éducation (GPE), ce double programme a été présenté avec « fierté et détermination » dans le hall de l’Institut de la Gombe I, au sein de la province éducationnelle de Kinshasa/Lukunga.
Dans son discours, la ministre Raïssa Malu a souligné que le gouvernement de la RDC s’engage résolument à bâtir un système éducatif inclusif et performant, considéré comme le moteur du développement national et de la promotion d’une citoyenneté démocratique. Elle a rappelé les orientations de la Stratégie Sectorielle de l’Éducation et de la Formation 2015-2025, adoptée pour rendre le système plus équitable, améliorer les conditions d’apprentissage et instaurer une gouvernance plus efficace. Selon elle, cette dynamique s’est concrétisée en 2022 par l’élaboration d’un pactole de partenariat, fruit d’un engagement collectif visant à rehausser la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage.
Le PEQIP a pour ambition d’élargir l’accès à des environnements d’apprentissage de qualité, de renforcer l’efficacité pédagogique des enseignants et de consolider la gestion du système éducatif. Quant au projet EFFICACE, il introduira des réformes clés pour améliorer la gestion de carrière des enseignants, professionnaliser leur formation et rehausser les conditions d’apprentissage, notamment dans les zones les plus défavorisées. Raïssa Malu a insisté sur le fait que, malgré le contexte difficile marqué par une guerre d’agression injuste dans l’est du pays, la volonté de construire une éducation solide demeure une priorité. Elle a rappelé que la cohésion nationale se révèle plus cruciale que jamais, et qu’il est essentiel de défendre la souveraineté congolaise en préservant l’avenir de la jeunesse.
La ministre de l’EDU-NC a ensuite adressé ses remerciements aux partenaires qui soutiennent ces projets, soulignant que leur engagement renforce l’action gouvernementale et accélère la mise en œuvre de réformes ambitieuses. Pour elle, seule une collaboration fondée sur un engagement mutuel permettra de transformer ces initiatives en véritables moteurs de changement pour les écoles et les élèves congolais. Dans un contexte où l’éducation est à la fois un droit et un levier de développement, la mise en place de ces programmes constitue une étape déterminante pour l’avenir du pays.
La cérémonie de lancement, qui a eu lieu à l’Institut de la Gombe I, a réuni plusieurs personnalités, dont le vice-ministre de l’EDU-NC, Jean-Pierre Kezamudru, le Secrétaire Général a.i. à l’EDU-NC, Matthieu Mukenge, l’Inspecteur Général à l’Enseignement, Hubert Kimbonza, ainsi que des représentants de la Banque Mondiale, de l’Agence Française de Développement et d’autres partenaires techniques et financiers. Les enseignants, les élèves, les parents et différents acteurs du secteur éducatif étaient également présents, témoignant de l’importance cruciale de ces projets pour le renouveau de l’enseignement en RDC.
Lydia Mangala