
Les ambassades américaine et française en République démocratique du Congo, ainsi que le ministère des Affaires étrangères britannique, ont demandé, ce vendredi 24 janvier, à leurs ressortissants de quitter la ville de Goma, située dans l’est du pays. Encerclée par les combats opposant l’armée congolaise au groupe armé du M23, la capitale provinciale du Nord-Kivu se retrouve désormais au cœur d’une situation sécuritaire alarmante.
Dans des communiqués publiés en ligne ou diffusés directement par email et SMS, les autorités de ces pays ont exhorté leurs citoyens à quitter la région « tant que les aéroports et les frontières sont encore ouverts ». Elles évoquent un risque élevé de « dégradation rapide » de la situation, rendant toute évacuation ultérieure difficile.
Ces avertissements interviennent alors que les affrontements entre le M23 et les forces gouvernementales continuent de s’intensifier, menaçant la stabilité d’une zone déjà marquée par des décennies de violence. La population locale, quant à elle, fait face à un climat d’incertitude, tandis que l’accès à l’aide humanitaire devient de plus en plus restreint.
Les appels des ambassades reflètent l’inquiétude croissante de la communauté internationale face à l’escalade des tensions dans l’est de la RDC, où la sécurité des civils et des ressortissants étrangers est gravement compromise.
Lydia Mangala

