
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a atterri ce lundi en Suisse pour participer à la 55ᵉ édition du Forum économique mondial, qui se tient à Davos du 20 au 24 janvier 2025. Ce prestigieux rassemblement annuel réunit des dirigeants mondiaux, des chefs d’entreprise, des chercheurs et des représentants d’organisations internationales pour débattre des défis pressants de notre époque.
Sous le thème « _Collaborer à l’ère de l’Intelligence_ », l’édition de cette année met en avant l’importance d’une coopération internationale renforcée à une époque où des technologies disruptives, telles que l’intelligence artificielle et l’informatique quantique, redéfinissent les dynamiques sociales et économiques mondiales.
La République Démocratique du Congo entend jouer un rôle clé dans ces discussions, notamment en ce qui concerne les enjeux climatiques. Le Président Tshisekedi prévoit de dévoiler un projet ambitieux axé sur la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité. La RDC, riche de sa forêt tropicale et de ses ressources naturelles, aspire à se positionner comme un acteur incontournable dans les discussions environnementales mondiales.
Le Chef de l’État est accompagné de quatre ministres stratégiques : Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’État aux Affaires étrangères ; Eve Bazaiba, ministre d’État à l’Environnement ; Doudou Fwamba, ministre des Finances ; et Kizito Pakabomba, ministre des Mines. Cette délégation reflète l’importance des enjeux économiques, environnementaux et diplomatiques au cœur de la participation congolaise.
Le Forum de Davos 2025 se présente comme une opportunité cruciale pour la RDC de promouvoir ses priorités nationales sur la scène internationale. En plaçant la préservation de la biodiversité et la transition énergétique au centre des débats, le Président Tshisekedi renforce l’image de la RDC comme un acteur stratégique dans la quête de solutions globales aux crises climatiques et économiques.
Alors que le monde évolue rapidement sous l’impulsion des innovations technologiques, la RDC ambitionne d’être non seulement une puissance écologique, mais aussi un partenaire engagé dans les discussions mondiales pour un avenir plus équitable et durable.
Lydia Mangala

