Dans un communiqué officiel émanant du Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Son Excellence Constant Mutamba a informé l’opinion qu’une injonction a été donnée au Procureur Général près de la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe. Cette décision vise à procéder à l’interpellation et aux poursuites de Monsieur Gully Bokwala Ilongi, à la suite de ses propos tenus lors d’une émission télévisée.
Au cours de cette intervention médiatique, Gully Bokwala Ilongi s’est évertué à commettre des outrages contre l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale et a proféré des menaces de mort contre cette même autorité. Ces agissements ont été jugés inacceptables par le gouvernement, qui rappelle que le respect des institutions et des représentants élus demeure un pilier fondamental de la démocratie.
Le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a souligné que de tels propos, s’ils ne sont pas sanctionnés, risquent de porter atteinte à la stabilité et à la cohésion des institutions nationales. L’injonction délivrée au Procureur Général s’inscrit donc dans une démarche de fermeté envers ceux qui utilisent les médias pour inciter à la violence ou à l’irrespect envers les autorités publiques.
Cette mesure intervient dans un contexte de tensions politiques où le maintien de l’ordre institutionnel est une priorité pour le gouvernement. La riposte judiciaire engagée à l’encontre de M. Gully Bokwala Ilongi envoie un signal clair à toute personne qui chercherait à déstabiliser l’ordre public et à compromettre les valeurs républicaines.
Par ailleurs, au cours de son émission, Gully Bokwala Ilongi a également tenu des propos particulièrement polémiques en déclarant :
« Aujourd’hui quand Kamerhe pousse le président de la république aux négociations, c’est pour quels résultats demain ? Kamerhe, c’est quelqu’un à abattre. »
Ces remarques, ajoutées aux outrages et aux menaces proférées, renforcent la détermination des autorités à agir avec la plus grande sévérité.
Le Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux rappelle ainsi que la liberté d’expression ne doit en aucun cas servir d’excuse à des comportements délictueux susceptibles de compromettre la paix sociale et l’intégrité des institutions démocratiques.
Ce dossier, qui continue d’alimenter les débats politiques, reste étroitement surveillé par les instances judiciaires, alors que les autorités entament les procédures nécessaires pour garantir le respect de l’ordre public et des valeurs républicaines.

Lydia Mangala


