Fally a annoncé la sortie de XX, son 8ème album solo ! Voici mes analyses à chaud…
Annoncé pour couronner les 20 ans de carrière de l’aigle congolais, ce projet qui portera le titre de « XX » fait allusion au nombre 20 en chiffres romain.
L’aigle annonce ainsi également la fin de la phase « des albums Tokooos » qui a constitué le lancement officiel de son évasure à genre musical de plus en plus world.
Fini la phase de lancement, les choses sérieuses devraient commencer avec ce projet qui devra à la fois contenir des morceaux dits “world” et “congolais”.
Si au départ, l’artiste voulait séparer ses opus en fonction de leurs cibles (les albums world pour un public plus international et rumba pour un public plus africain et congolais), aujourd’hui Fally a réussi à réunir tous ses mélomanes (de tout genre) autour d’un son (que ce soit rumba, ndombolo ou urbain), les chiffres astronomiques de son dernier album rumba les prouvent.
Pour moi, les deux X (XX) symbolisent également le mélange de ces deux dimensions musicales.
Après avoir conquis le public francophone de partout, il est conscient qu’il ne doit plus s’identifier uniquement sur un seul genre musical pour satisfaire l’un de ses publics tout en conservant sa base musicale.
En analysant la cover, on remarque la dominance des couleurs rouges et noires, exactement comme avec Formule 7, où l’artiste avait déjà fait parler pour ses ongles vernis en noir. L’artiste est de plus en plus entrain de devenir sombre. Un signe non seulement de croissance en termes de maturité mais aussi d’apothéose tant musicale que métaphysique.
Mes attentes pour ce projet :
Fally va vivre l’année la plus monumentale de sa carrière en livrant le plus grand spectacle de sa vie au stade de France devant 80 milles personnes. Une véritable consécration après une carrière qui est sur le point de s’installer sur le panthéon de la musique congolaise.
“XX” est cet album que j’attendais depuis 2022, juste après la sortie de “Formule 7”, j’étais pressé de consommer ce qu’Efandjo devrait nous proposer après tout ce qu’il a donné au monde la musique.
Mes plus grandes attentes ont toujours été de le voir conquérir le marché anglophone. Si dans Tokooos I, nous avons senti une volonté de sa part de jouer sur les deux terrains (francophone et anglophone) avec des collaborations avec Wizkid ou encore R Kelly, Dicap s’est ensuite plus concentré sur le marché français qu’il a fini par terroriser.
Après cette réussite, place pour lui d’aller manger sur la table la plus épicée et la plus prestigieuse de la musique mondiale… le marché anglophone.
Dans mes attentes, je veux des feats avec des nigérians, des anglais, des américains et pourquoi pas des latinos. C’est vrai que ça goûte, mais heureusement que l’artiste le sait mieux que moi : pour gagner, il faut dépenser !


