Consciente du rôle clé qu’elle joue dans la gestion des finances publiques, l’Inspection Générale des Finances a clôturé le vendredi dernier une formation intensive de quatre jours destinée à ses cadres et agents. Axé sur l’éthique et la lutte contre la corruption, ce séminaire a été organisé en partenariat avec l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Éthique Professionnelle, OSCEP en sigle.
Loin d’être une simple session de renforcement des capacités, cette formation s’inscrit dans une dynamique de moralisation des inspecteurs et autres agents de l’IGF. L’objectif est clair : instaurer une culture institutionnelle fondée sur la discipline, l’intégrité et la transparence, des valeurs essentielles à l’assainissement de la gestion des finances publiques en République Démocratique du Congo.
En effet, dans un pays où la corruption gangrène plusieurs secteurs de l’administration, la crédibilité de l’IGF repose non seulement sur son action de contrôle, mais aussi sur l’exemplarité de son propre personnel. Cette session de formation visait ainsi à donner aux inspecteurs les outils nécessaires pour assurer leur mission avec rigueur et impartialité.
À travers cette initiative, l’IGF ne se limite pas à l’amélioration de son image institutionnelle. Elle ambitionne surtout d’offrir à la population congolaise un service public plus efficace et responsable. Renforcer l’éthique professionnelle au sein de l’IGF, c’est également garantir que ses interventions dans les finances publiques ne soient entachées d’irrégularités internes.
Dans ce cadre, les thématiques abordées lors de la formation ont mis l’accent sur la prévention des pratiques de corruption, les principes de bonne gouvernance, ainsi que l’éthique dans la gestion des deniers publics. À l’issue du séminaire, les agents ont acquis des compétences renforcées pour détecter et combattre les comportements déviants dans l’administration financière congolaise.
Désormais mieux outillés, les inspecteurs de l’IGF sont appelés à mettre en pratique ces enseignements dans l’exercice de leurs missions. L’impact attendu est double : améliorer la gouvernance financière en République Démocratique du Congo et restaurer la confiance du public dans les institutions de contrôle.
À travers cette démarche proactive, l’IGF envoie un signal fort : elle ne peut combattre efficacement la corruption que si elle-même incarne les valeurs qu’elle défend. Cette formation marque ainsi une étape clé dans l’évolution de l’IGF vers une institution plus performante et plus respectée, à la hauteur des défis que pose la gestion des finances publiques en RDC.
Lydia Mangala


