
Alors que la situation sécuritaire reste volatile à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, face à l’avancée des rebelles du M23, les Léopards de la RDC expriment leur soutien aux Forces armées congolaises (FARDC).
Ce lundi, Goma s’est réveillée dans l’incertitude. Tirs sporadiques, scènes de pillage et chaos ont marqué la nuit du dimanche au lundi 27 janvier. Selon des sources, le vice-gouverneur aurait traversé à Bukavu pour des raisons de sécurité.
Plusieurs partis politiques ont exprimé leur solidarité envers les FARDC à travers des communiqués, tandis que des footballeurs internationaux amplifient également le soutien. Sur les réseaux sociaux, les messages affluent. « Goma, nous sommes avec vous. Dieu ne dort jamais. Ils paieront… », a écrit Théo Bongonda sur X, anciennement Twitter.
L’escalade militaire complique le processus de Luanda, qui peine à avancer. Lors d’une réunion d’urgence au Conseil de sécurité des Nations unies, Thérèse Kaywamba, ministre congolaise des Affaires étrangères, a dénoncé une agression frontale. Cependant, le gouvernement affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des populations.
Cédric Bakambu a exprimé son inquiétude en publiant une photo mimant une arme pointée sur sa tempe. « La paix est plus puissante que la guerre », a-t-il écrit sur Facebook. De son côté, Chancel Mbemba, capitaine de l’équipe, a également partagé sa frustration : « Solidarité envers Goma », a-t-il précisé sur X.
Les pourparlers entre Kinshasa et Kigali continuent de piétiner. Bien que la Turquie ait proposé sa médiation et que le Rwanda se soit montré ouvert, la RDC a rejeté cette approche, affirmant que le processus de Luanda reste le seul cadre de dialogue avec Kigali.
La situation demeure difficile. À l’heure actuelle, il est compliqué de savoir quelle force contrôle effectivement la ville de Goma.
Josaphat M.

