
Le 15 janvier, les travaux de réhabilitation de l’avenue de la Libération (ex-24 novembre) ont officiellement repris après une longue interruption. Ce chantier concerne un tronçon de 8 kilomètres reliant le rond-point Moulaert, dans la commune de Bandalungwa, au rond-point UPN, à Ngaliema. Selon le plan, cette route sera entièrement reconstruite en béton et comportera deux bandes de circulation dans chaque sens (2×2), bordées de caniveaux et de trottoirs pour les piétons.
Cependant, près de deux semaines après leur redémarrage, la progression des travaux reste lente, au grand dam des usagers. Le constat fait cet après-midi du samedi 25 janvier par ZolaNews.net, sur le tronçon entre le parking de l’avenue Kimbondo et Petit Pont, met en lumière une circulation chaotique, où véhicules et motos empruntent une même bande dans les deux sens. Cette situation crée des embouteillages monstres, aggravant le calvaire des habitants.
Malgré la reprise, les conditions de circulation demeurent extrêmement difficiles et augmentent les risques d’accidents, exposant les usagers à un véritable parcours du combattant.
Les embouteillages interminables affectent directement les coûts de transport. Les chauffeurs de motos-taxis n’hésitent pas à majorer les prix, justifiant cette hausse par le temps considérable passé dans les bouchons.
Pour la population, cette situation a des répercussions économiques et sociales importantes.
« Ces travaux qui avancent lentement compliquent nos vies. Nous espérons que les autorités accélèrent le processus », déclare un usager rencontré sur place.
L’avenue de la Libération est une artère essentielle reliant plusieurs communes densément peuplées de Kinshasa, notamment Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Selembao, Bumbu et Ngaliema. La lenteur des travaux suscite une vive indignation parmi les riverains, qui appellent les autorités à honorer leurs engagements en accélérant la réhabilitation.
Avec sa reconstruction prévue en béton et ses aménagements modernes, cette voie pourrait considérablement améliorer la mobilité urbaine et les conditions de vie des Kinois. Toutefois, cela ne sera possible que si les travaux avancent de manière plus soutenue et coordonnée.
Avec une population croissante et une pression accrue sur les infrastructures, la réhabilitation rapide et durable de l’avenue de la Libération est essentielle pour soulager les usagers et favoriser la fluidité du transport urbain dans la capitale congolaise.
Lydia Mangala

