En seulement deux ans à la tête de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb a réalisé un exploit impressionnant : le chiffre d’affaires des PME est passé de 300 millions à 1,6 milliard USD.
Invité spécial du journal de 21H30 sur TV5 Monde le 12 janvier 2025, Miguel Kashal a présenté un bilan de ses actions à la tête de l’ARSP. Interrogé par Dominique Tchimbakala sur la récente dépossession des ressources minières dans le Sud-Kivu par des entreprises chinoises, il a assuré que
« les autorités compétentes s’étaient déjà saisies de la situation pour remettre de l’ordre ».
Concernant la présence des entreprises étrangères, notamment chinoises, il a souligné l’ouverture du Congo aux investisseurs divers.
« Le Président Tshisekedi a déployé de nombreux efforts diplomatiques pour ouvrir le pays. Nous accueillons des sociétés comme Kico, Kibali Gold et le groupe Orange, ainsi que d’autres acteurs internationaux », a-t-il déclaré.
Il a également mis en avant les avancées en matière de traçabilité des fonds, permettant à l’État congolais de suivre les flux financiers, un domaine où il avait été largement absent auparavant.
« Nous avons trouvé 300 millions USD de chiffre d’affaires dans la sous-traitance, ce qui était dérisoire pour un pays de 100 millions d’habitants », a-t-il ajouté.
Sous sa direction, l’ARSP a récupéré 1,6 milliard USD, permettant de structurer la sous-traitance en faveur des entreprises à capitaux congolais.
« La loi sur la sous-traitance n’exclut pas les expatriés, mais ils doivent s’associer aux nationaux. Aujourd’hui, 90 % des entreprises sous-traitantes sont congolaises », a-t-il expliqué.
Pour renforcer la transparence, l’ARSP a mis en place un système de publication des appels d’offres, garantissant l’égalité des chances pour tous les acteurs.
« Nous voulons inclure la diaspora dans la chaîne de valeur congolaise », a conclu Miguel Kashal.
Ben Mandjolo


