Depuis Vendredi 10 octobre 2025, le Secrétariat général à la Défense nationale est sous menace imminente de déguerpissement pour non-paiement de 36 mois de loyer.
Depuis 4 ans, cette institution occupe l’immeuble Vénus, situé au 306 de l’avenue de la Gombe, dans la commune de la Gombe, suite à un contrat de location signé avec le Gouvernement. Cet immeuble abrite à son sein plusieurs services stratégiques de l’État, en plein cœur de Kinshasa.
Pourtant, aucun paiement de loyer n’a été effectué depuis 36 mois, alors que les crédits nécessaires sont bel et bien disponibles dans la rubrique budgétaire. Le dossier de paiement DTO n°1051/25, d’un montant de 1 964 126 USD, est bloqué au ministère des Finances depuis mars 2025.
Selon les renseignements, plusieurs DTO similaires et largement postérieurs à celui-ci ont été traités et payés, suscitant des soupçons d’arbitraire, de favoritisme et de mauvaise gouvernance.
D’après nos informations, le ministre des Finances, serait le principal responsable de ce blocage. Ce dernier n’aurait jamais répondu aux multiples appels, ni aux correspondances écrites de la société propriétaire de l’immeuble, qui prend désormais à témoin l’opinion nationale et internationale.
Cette situation expose le Secrétariat général à la Défense nationale à un déguerpissement judiciaire imminent, risquant ainsi d’humilier publiquement les FARDC, en pleine guerre sur plusieurs fronts.
Une telle issue constituerait non seulement un désastre administratif, mais aussi une atteinte grave à l’image de l’État et à la dignité des Forces armées Congolaise, offrant une victoire symbolique à ceux qui guettent les faiblesses du pays.
Notons que cette dette locative est une dépense obligatoire et prioritaire, car elle touche à la Défense nationale en temps de guerre. Le refus de paiement par le Ministre Fwamba serait donc inexplicable, traduisant ainsi selon plusieurs sources, un blocage volontaire, possiblement lié au système des “retours indus sur transactions“ rétrocommissions
Face à ce danger, les occupants de cette institution lancent un crient d’alarme au Président de la République, Commandant suprême des FARDC, d’intervenir directement auprès de la Première ministre afin d’éviter un scandale national.
Les parlementaires et la société civile sont appelés à s’indigner et à demander des comptes au ministère des Finances.
En pleine période d’effort de guerre, comment expliquer à l’opinion que les FARDC risquent d’être chassées de leurs bureaux administratifs en plein centre-ville de la capitale par faute de paiement de loyer, alors que les fonds existent déjà et que la Défense nationale figure parmi les priorités du budget ? Cette question reste ouverte.
La rédaction


