Dans l’ombre des hôpitaux et des centres de santé, des héros anonymes se battent quotidiennement pour sauver des vies.
À Bulape, dans la province du Kasaï, Marie Jeanne Kadima, infirmière-accoucheuse dévouée, a connu l’épreuve la plus dure de sa carrière : contracter le virus Ebola.
Mais son histoire porte un message fort d’espoir et de résilience que la maladie n’est pas une fatalité.
De soignante à patiente
Comme beaucoup de ses collègues en première ligne, Marie Jeanne n’a jamais reculé devant le danger.
Au chevet des malades, elle a fini par contracter elle-même le virus Ebola, basculant brutalement du rôle de soignante à celui de patiente.
Cette expérience douloureuse lui a rappelé la vulnérabilité des agents de santé, souvent les plus exposés aux risques lors des flambées épidémiques.
Une prise en charge rapide et efficace
Si son histoire est aujourd’hui une source d’inspiration, c’est grâce à une prise en charge médicale appropriée.
Le Ministère de la Santé, avec l’appui de ses partenaires, a assuré une riposte rapide et coordonnée, garantissant l’accès aux soins adaptés.
Cette mobilisation a permis de sauver sa vie et démontre l’importance d’un système de santé préparé, réactif et soutenu par la solidarité internationale.
Un témoignage porteur d’espoir
Sortie guérie, Marie Jeanne Kadima porte un message puissant : « On peut survivre à Ebola ».
Son témoignage incarne l’espoir pour les patients et rappelle que la sensibilisation, la vaccination et la qualité des soins restent des armes majeures pour vaincre cette maladie.
À travers son vécu, elle encourage non seulement les malades à garder confiance, mais aussi ses collègues soignants à poursuivre leur mission avec courage et détermination.
Lydia Mangala


