Aujourd’hui, je parle avec le cœur brisé et la rage au ventre.
J’ai perdu une amie, Tarah, à cause d’une erreur médicale. Un mauvais diagnostic. Une décision mal prise.
Et une vie qui s’est arrêtée brutalement, sans retour possible.
Ce n’est pas un cas isolé.
En République Démocratique du Congo, notre système de santé est devenu un danger pour ceux qu’il est censé protéger.
Hôpitaux sans moyens, professionnels mal formés ou dépassés, absence de contrôle, de rigueur, d’éthique…
Les erreurs médicales deviennent une fatalité, alors qu’elles devraient être une exception.
Et pendant ce temps, des vies comme celle de Tarah s’éteignent injustement.
Tarah était une personne magnifique. Douce, pleine de vie, généreuse. Elle était à fleur d’âge, tout juste mariée, avec un bel avenir devant elle.
Elle avait encore tant de rêves, tant de choses à accomplir. Elle méritait de vivre. Elle méritait d’être soignée, protégée, respectée.
Aujourd’hui, elle n’est plus là, et c’est une blessure que rien ne pourra effacer.
Mais une chose est certaine : nous ne l’oublierons jamais.
Elle restera à jamais gravée dans nos cœurs, dans nos mémoires, dans chaque combat que nous mènerons pour que plus jamais cela ne se reproduise.
Tarah, repose en paix, près des anges.
Ton départ nous laisse sans voix, mais il nous donne aussi une raison de nous lever, de parler, de dénoncer.
Le silence tue. L’indifférence aussi.
Il est temps de tirer la sonnette d’alarme.
Il est temps d’exiger des comptes, de revoir les formations, les pratiques, les responsabilités.
Il est temps de construire un système de santé digne, humain, compétent un système qui sauve des vies, pas qui les vole.
Trop, c’est trop. Il faut que cela change Maintenant.


