Après la tenue du colloque de l’intelligentsia congolaise sous l’égide de la Première ministre Judith Suminwa, la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo, a poursuivi l’élan de mobilisation nationale en se rendant dans la province de la Tshopo.
Le but est de sensibiliser la population à l’appel à la résistance lancé par le président Félix-Antoine Tshisekedi face à l’agression rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.
Une tournée politique et patriotique à Isangi
C’est après un voyage éprouvant, de Kinshasa à Kisangani, puis jusqu’à Isangi, son fief sociologique, que Marie-Thérèse Sombo a été accueillie par une foule nombreuse et engagée.
La ministre, envoyée spéciale de la Première ministre, est venue transmettre un message clair : la RDC doit rester debout face aux visées expansionnistes de ses ennemis.
« Ce qui se passe à l’Est de notre pays est inacceptable. Nous devons tous nous mobiliser contre cet agresseur qu’est le Rwanda, qui utilise des traîtres et des corrompus pour tenter de justifier son occupation. Ces violations graves des droits humains, ces attaques meurtrières dans les hôpitaux, les marchés et les camps de réfugiés ne peuvent être tolérées. Ils ont un plan : occuper notre territoire pour voler nos richesses, mais cela ne passera jamais », a-t-elle déclaré devant une population acquise à sa cause.
L’adhésion de 100 jeunes d’Isangi à l’armée, déjà en formation à Kisangani, a été saluée par la ministre, qui y voit un signal fort de la détermination des Congolais à défendre leur patrie.
Un message fort aux femmes en ce mois de mars
En ce mois dédié aux droits des femmes, Marie-Thérèse Sombo a également tenu à sensibiliser sur les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre dans l’est du pays. En tant que neurologue, elle a souligné l’impact psychologique et social de ces exactions sur les victimes et sur l’ensemble de la société.
« Les femmes sont violées à l’Est et ce phénomène est très préjudiciable pour notre avenir. Cela doit cesser ! Nous devons constituer un front populaire derrière le commandant suprême des FARDC, Félix-Antoine Tshisekedi », a-t-elle martelé.
Elle a également mis en avant la promotion des femmes sous le mandat du chef de l’État, qui a nommé pour la première fois une femme Première ministre et une autre ministre de l’ESU, preuve de son engagement en faveur de l’égalité et de la reconnaissance du rôle des femmes dans la société congolaise.
Une mobilisation qui se poursuit à Kisangani
Le séjour de la ministre dans la Tshopo ne s’arrête pas à Isangi. Elle prévoit un autre grand meeting à Kisangani pour renforcer la mobilisation et installer officiellement le comité provincial du front scientifique de la province. Cette structure, initiée par le gouvernement, vise à mettre les intellectuels et chercheurs au service de la défense et du développement du pays.
À travers cette tournée, Marie-Thérèse Sombo s’inscrit dans la continuité des efforts du gouvernement congolais pour fédérer toutes les forces vives de la nation dans un même élan de résistance contre l’agression et de consolidation de l’unité nationale.
Lydia Mangala


