Dans un décor international où les caisses de sécurité sociale cherchent à relever les défis d’un monde en mutation, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État (CNSSAP) a choisi de franchir un pas décisif.
Sous l’impulsion de son Directeur Général, Junior Mata, l’institution a scellé à Dubaï un accord technique avec FINACTU, reconnaissant son expertise en matière d’actuariat moderne et de pilotage financier.
Cette tournée aux Émirats arabes unis symbolise l’ambition de la CNSSAP de s’ancrer dans les meilleures pratiques mondiales tout en restant fidèle aux besoins des agents publics congolais.
Un socle de compétences internationales

Le cœur de ce partenariat réside dans le transfert de savoir-faire : élaboration de bilans actuariels rigoureux, mise en place de mécanismes d’Asset Liability Management et conception d’un régime complémentaire par capitalisation.
Grâce à l’appui de FINACTU, la CNSSAP se dote d’outils de modélisation avancés pour anticiper ses engagements futurs et optimiser la gestion de ses réserves.
Gouvernance et appui institutionnel
Cette modernisation technique s’accompagne d’un renforcement de la gouvernance interne. Le partenariat prévoit l’instauration de comités de suivi mixtes, garantissant la bonne application des recommandations et la montée en compétences des équipes locales.
Parallèlement, le Vice-Premier Ministre chargé de la Fonction publique, Jean‑Pierre Lihau Ebua, a souligné l’importance de cette refonte pour consolider les carrières et sécuriser les droits des fonctionnaires dans un cadre plus transparent.
Perspectives pour la protection sociale congolaise
Au-delà de l’amélioration des processus internes, cet accord ouvre la voie à une stratégie d’investissement plus ambitieuse.
En diversifiant ses portefeuilles et en adoptant une approche prudente, la CNSSAP entend dégager des rendements stables pour financer les prestations sociales à long terme.
Cette évolution place désormais la Caisse parmi les acteurs incontournables de l’économie nationale, au service d’une justice sociale réaffirmée.
Lydia Mangala


