Le président Félix-Antoine Tshisekedi a officiellement inauguré, ce mardi 10 juin à Kolwezi, le tout nouveau siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour la province du Lualaba.
Implanté dans la commune de Dilala, ce bâtiment moderne vient remplacer des locaux provisoires inadaptés et offrir un espace sécurisé et fonctionnel aux équipes chargées d’organiser les élections dans la région.
Un bâtiment pensé pour la mission électorale
L’édifice R+1 comprend treize bureaux individuels, deux salles de réunion, dont une grande au rez-de-chaussée, un entrepôt, une salle de formation et divers espaces utilitaires.
Conçu pour regrouper l’ensemble des services de la CENI provinciale, il facilite la coordination des opérations électorales, l’accueil du matériel et la tenue de sessions de formation destinées aux agents et aux scrutateurs.
Le soutien décisif du gouvernement provincial
Face à l’urgence, la gouverneure Fifi Masuka a rappelé que la CENI était menacée d’expulsion de ses anciens locaux depuis deux ans, faute de bail pérenne.
Cette précarité nuisait à la bonne tenue des activités et à l’image de l’institution.
Le Gouvernement Provincial, souhaitant offrir un meilleur cadre de travail pour qu’elle joue pleinement le rôle qui lui est dévolu par la Constitution, a financé intégralement la construction du nouveau siège, tout en respectant l’indépendance de la CENI.
Un geste salué par la CENI nationale
Denis Kadima, président national de la CENI, présent à la cérémonie, a exprimé sa gratitude envers les autorités provinciales.
Il a souligné que cet investissement s’inscrivait dans un esprit de soutien à la démocratie et qu’un même lieu pour les bureaux, l’entrepôt et les formations optimiserait la préparation et la conduite des scrutins à venir.
Vers une meilleure organisation électorale
En offrant un environnement adapté et sécurisé, le nouveau siège de la CENI à Kolwezi marque une étape importante pour renforcer la crédibilité et l’efficacité du processus électoral au Lualaba.
Les équipes locales disposent désormais d’infrastructures à la hauteur de leurs responsabilités, gage d’une administration plus professionnelle et d’élections mieux organisées.
Lydia Mangala


