Dans la société d’aujourd’hui, la valeur d’une personne semble souvent se résumer à ce qu’elle possède plutôt qu’à ce qu’elle est.
✅Tu as de l’argent ? On t’écoute.
✅Tu as du pouvoir ? On te respecte.
✅Tu peux ouvrir des portes ? On te courtise.
Mais si, demain, tout ça disparaît… que reste-t-il ?
Cette mentalité crée malheureusement une société d’opportunistes, où les relations humaines ne sont plus basées sur la sincérité, mais sur l’intérêt.
On ne voit plus les gens, on voit ce qu’ils peuvent nous apporter.
Un artiste sans sponsor ? Invisible. Mais dès qu’il perce, tout le monde “savait qu’il allait réussir”.
Un entrepreneur en galère ? On le traite d’inconscient. Mais s’il cartonne, il devient “un modèle à suivre”.
Une personne ordinaire, sans réseau ni argent ? On l’ignore. Mais si elle obtient un poste influent, soudain, elle devient “mon frère”, “ma sœur”.
Ce mépris envers ceux qui n’ont “rien” (selon les standards humains) et cette soumission à ceux qui “ont tout” empoisonnent insidieusement nos relations, transformant les interactions humaines en simples transactions d’intérêts.
Et pourtant, l’histoire a prouvé que la roue tourne.
Le respect ne devrait pas être une monnaie d’échange. Il ne devrait pas dépendre d’un compte bancaire, d’un titre ou d’un carnet d’adresses. Parce qu’au final, ce qui reste, ce n’est pas ce qu’on possède, mais qui on est vraiment.
Et qui sommes-nous vraiment, au-delà des apparences et des possessions ?
✅Nous sommes nos valeurs, celles qui nous définissent quand personne ne regarde.
✅Nous sommes nos actes, surtout envers ceux qui ne peuvent rien nous offrir en retour.
✅Nous sommes nos paroles, celles qui réconfortent, élèvent ou détruisent.
✅Nous sommes nos choix, ceux qui révèlent notre intégrité ou notre opportunisme.
Ce n’est pas l’argent qui fait la grandeur d’une personne, mais la façon dont elle traite les autres, riches ou pauvres, puissants ou anonymes. Car quand tout le reste s’efface – l’influence, la notoriété, les privilèges – ce qui demeure, c’est l’empreinte que nous laissons dans le cœur des gens.
Je vous invite à méditer sur cette pensée
Do Nsonseme


