Les effets de la récente appréciation du franc congolais face au dollar américain commencent à se faire ressentir dans les foyers kinois.
Depuis quelques jours, plusieurs produits de première nécessité enregistrent une baisse significative sur les marchés de la capitale, redonnant un souffle d’espoir aux ménages.
Des prix en nette diminution sur les marchés populaires
Le sac de semoule de 50 kg, qui se négociait à 58 000 FC, se vend désormais à 48 000 FC.
Le bidon d’huile de 25 litres, autrefois fixé à 115 000 FC, a baissé à 95 000 FC.
Quant au gobelet (ekolo) de haricots, il est passé de 3 800 FC à 2 500 FC.
Même constat sur d’autres produits importés : un filet d’ail de 10 kg venu d’Europe se vend actuellement à 55 000 FC, contre 60 000 FC auparavant, soit une baisse de 8 %.
Le sac de riz a reculé de 63 000 FC à 45 000 FC, et le sachet de sucre de 20 000 FC à 12 500 FC.
Le ciment et la farine également concernés
La tendance à la baisse touche également le secteur des matériaux de construction et de l’alimentation locale.
Dans plusieurs quartiers de Kinshasa, le sac de ciment de 50 kg se négocie désormais à 22 500 FC, alors qu’il dépassait récemment les 30 000 FC.
La mesurette de farine de semoule, communément appelée Ekolo, est passée de 3 000 FC à 2 000 FC.
Un soulagement pour les ménages
Cette évolution des prix constitue une véritable bouffée d’oxygène pour les familles kinoises, fortement éprouvées par la flambée du coût de la vie ces derniers mois.
Les consommateurs espèrent que cette tendance se poursuivra, tandis que les autorités économiques appellent à la vigilance et à la stabilisation du marché pour consolider ces acquis.
Vers une reprise progressive du pouvoir d’achat
Si la baisse du taux de change du dollar reste le principal facteur de ce recul des prix, plusieurs observateurs estiment que la dynamique pourrait s’amplifier avec les mesures de régulation économique engagées par le Gouvernement.
Une meilleure stabilité du franc congolais pourrait, à terme, renforcer la confiance sur les marchés et stimuler la relance du pouvoir d’achat des ménages.
Lydia Mangala


