Un film révolutionnaire qui a émerveillé l’Afrique et le monde entier. Joseph Eliya Mingambo, cinématographe et acteur principal du légendaire film Bakandja Isidore a réclamé lors d’un entretien mercredi 19 Février avec l’agence congolaise de presse, depuis Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, dans l’ouest de la RDC. Réclamant la reconnaissance des retombées auprès des autorités du pays pour son rôle joué dans le film Bakandja Isidore.
« Je suis venu aujourd’hui à la direction provinciale de l’Agence congolaise de presse (ACP) pour réclamer une reconnaissance et informer le Président de la République que je suis en vie, contrairement à ce qui se dit sur moi, que j’étais déjà mort.
En effet, l’ACP est un média public de l’État, et je suis convaincu que mon Président va me lire. Je suis JosephEliya Mingambo, acteur du film BakandjaIsidore, réalisé à l’âge de 19 ans. Ce qui me préoccupe, c’est qu’après avoir réalisé cette œuvre d’art, je n’ai reçu aucun soutien financier en guise de reconnaissance, ni de la part du gouvernement ni même de l’Église. Je viens donc plaider pour que le gouvernement pense à nous », a déclaré Joseph Eliya Mingambo.
Il a par ailleurs préciser que :
« dans d’autres pays, si quelqu’un réalise une œuvre d’une telle envergure, il est récompensé. Même ici au Congo, certains acteurs ont été honorés, mais pour moi, c’est tout le contraire. C’est pourquoi je demande à être récompensé et à bénéficier d’un prix pour ce que j’ai accompli ».
Joseph Eliya Mingambo a ainsi lancé un appel à l’artiste Fally Ipupa pour qu’il pense à lui, car ce dernier avait utilisé un extrait de son film dans son album Droit chemin.

« Si Fally Ipupa pouvait reconnaître que, au-delà de ses talents, c’est aussi mon extrait qui a contribué au succès de son album Droit chemin, aujourd’hui considéré comme un grand musicien de notre pays et d’Afrique, je pense qu’en raison de ma présence dans son album, il pourrait faire quelque chose pour moi », a-t-il plaidé.
Il a ensuite conclu :
« depuis que j’ai réclamé mes droits, personne ne pense à moi et je crains que les honneurs ne me soient réservés qu’après ma mort. Je souhaite bénéficier des fruits de mes œuvres tant que je suis encore vivant».
Ben Mandjolo


