
Ces anciens Premiers ministres affirment être « prêts à contribuer pleinement à ce débat de société dans le but d’apporter les réformes nécessaires et fondamentales dans l’intérêt de la République. »
Réunis le 15 janvier à Kinshasa autour de Kengo, deux jours avant la commémoration du 63e anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba, ils ont publié une déclaration commune dans laquelle ils « déplorent et condamnent avec véhémence les multiples agressions dont le pays est victime dans sa partie Est » et encouragent le Chef de l’État à poursuivre ses efforts sur tous les fronts, tant diplomatiques que militaires, pour résoudre cette situation qui perdure depuis plus de trente ans.
Kengo, Mabi, Muzito et Badibanga constatent également la dégradation de la situation socioéconomique qui affecte notre population en général, et les fonctionnaires de l’État en particulier.
« Ils encouragent le Gouvernement à intensifier ses efforts pour améliorer la vie de nos concitoyens. Toutefois, ils notent une amélioration progressive de la gouvernance publique grâce à la collaboration avec les institutions de Bretton Woods dans le cadre du programme économique du Gouvernement, qui impose des critères de performance clairs dans son exécution », précise la déclaration, qui mentionne également le nom de Likulia Bolongo sans sa signature.
Il convient de noter que les anciens Premiers ministres Lunda Bululu, malade, ainsi que Matata Ponyo et Bruno Tshibala, actuellement engagés dans l’opposition, n’ont pas participé à cette rencontre.
Joséphine Mawete

