Kinshasa, le 9 octobre 2025, à la suite de la déclaration du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors du Global Gateway Forum à Bruxelles, le Président du Conseil National du parti Cause Commune, Reagan Shole a livré une réflexion inspirée sur la notion de stratégie politique et diplomatique, saluant la vision du Chef de l’État tout en l’inscrivant dans une lecture plus large du leadership stratégique.
Dans une publication devenue virale sur les réseaux sociaux, Reagan Shole a rappelé que la stratégie n’est pas une affaire d’improvisation, mais un art exigeant, fondé sur la clarté des objectifs et la maîtrise des circonstances.
« Dans l’histoire des peuples comme dans la vie des hommes, ce ne sont pas toujours les plus forts qui gagnent, mais les plus stratèges », a-t-il souligné.
Développant son propos, il a mis en avant plusieurs principes du leadership stratégique :
– La clarté de l’objectif, sans laquelle toute action devient vaine ;
– La concentration des forces, pour maximiser l’impact sur les points décisifs ;
– L’anticipation et l’adaptabilité, conditions essentielles pour transformer les contraintes en opportunités ;
– La maîtrise de l’information et du terrain, car « on ne conquiert pas l’inconnu, on l’étudie » ;
– Et enfin, la valeur du temps et de la surprise, ces armes silencieuses qui distinguent le stratège du simple acteur.
À travers cette analyse, Reagan Shole semble saluer la posture mesurée mais résolue du Président Tshisekedi, qui, lors du Forum, a appelé son homologue rwandais Paul Kagame à mettre fin à l’escalade et à œuvrer pour une paix durable dans la région des Grands Lacs.
En somme, l’analyste a lancé une formule pleine de sens :
« Aux stratèges la compréhension. Je parle en stratège. »
Signalons que cette sortie de Reagan Shole, à mi-chemin entre réflexion intellectuelle et lecture politique, s’inscrit dans le sillage d’un débat plus large sur la place de la stratégie dans la diplomatie congolaise contemporaine, à l’heure où la RDC cherche à concilier fermeté, paix et souveraineté.
Joséphine Mawete


