Il y a seize ans jour pour jour, la République Démocratique du Congo remportait la première édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) face au Ghana, en Côte d’ivoire (2009). À la tête du staff des Léopards A’ à l’époque et grand artisan de ce succès, Santos Muntubile est fière de ce sacre.
Interrogé dans une interview exclusive accordée à l’Agence congolaise de presse ( ACP), l’ancien sélectionneur des Léopards de la catégorie est revenu sur cette performance de la RDC.
Pour lui, le 8 mars est devenu depuis le premier sacre des Léopards de la République démocratique du Congo à la première édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football en 2009, en finale devant les Black Stars du Ghana, la date et le jour de son bonheur personnel.
« Je considère cette date comme celle de mon bonheur personnel, car j’avais pris les rênes du onze national dans des conditions de préparation que l’on ne peut plus difficiles à tous égards. Tant bien que mal, nous nous sommes engagés dans cette aventure, amère au départ, mais qui a payé au final. Le trophée ramené au pays est le fruit de la persévérance dont les générations futures devraient prendre exemple pour d’autres exploits futurs», a déclaré Santos Muntubile dans une interview donnée à l’ACP.
En République démocratique du Congo, les amoureux du sport pensent au premier sacré des Léopards au Chan le 8 mars de chaque année.
C’est une journée coïncidant avec la célébration, de la Journée internationale des droits de la femme (JIF).
En fait, la première édition du Championnat d’Afrique des nations a eu lieu en Côte d’Ivoire du 22 février au 8 mars 2009.
Ce jour-là en finale sur la pelouse du Stade Félix-Houphouët-Boigny, d’Abidjan, les Léopards s’étaient imposés sur le score de (2-1) devant les Blacks Stars du Ghana. Alain Kaluyituka Dioko avait ouvert le score pour la République Démocratique du Congo à 3ème minute avant que Serge Lofo Bongeli double la mise à 16ème minute. Un sacré dédié aux femmes en leur jour de fête avec la chanson de l’époque «Biso te ba Maman».
Josaphat M


