Une annonce faite à l’issue d’une rencontre entre le le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et le Procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité. Le Procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, se rendra donc en République démocratique du Congo (RDC) d’ici fin février dans le but de poursuivre les enquêtes sur les crimes présumés commis dans l’Est de la République démocratique du Congo, annoncé par la présidence congolaise.
Selon cette même source, Karim Khan a rappelé que son institution est « déjà à l’œuvre » pour enregistrer des témoignages et des preuves des exactions perpétrées dans l’Est de la RDC, où les M23, soutenus par l’armée rwandaise selon Kinshasa, poursuivent leur progression.
« Les enquêtes sont en cours et seront renforcées sur le terrain », a déclaré la présidence de la RDC. Cette visite prévois également de faire le point avec les dirigeants Congolais sur l’état d’avancement des investigations et les procédures en cours.
Le président Félix Tshisekedi a martelé sur l’importance que « la justice internationale soit active en RDC contre tous les criminels d’hier et d’aujourd’hui relevant du mandat de la CPI », alors que des organisations de défense des droits humains dénoncent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans la région.
L’arrivée de Karim Khan en RDC intervient dans un contexte de tensions excessives, notamment marquées par la prise de plusieurs localités par les rebelles du M23, tels que l’aéroport de Kavumu dans le Sud-Kivu. Auprès de l’Union européenne, la RDC accuse le Rwanda de soutenir ce groupe armé et multiplie les appels aux sanctions contre le Rwanda.
Une lutte datant de plusieurs années et qui ne réclame qu’une chose, justice soit faite.
Ben Mandjolo


