
Dans une ville plongée dans l’obscurité, privée d’eau, d’électricité et coupée d’internet, les cris de désespoir résonnent tandis que des jeunes Congolais sont traqués par la sinistre armée de Kagame. La terreur s’est installée à Goma, transformant chaque coin de rue en un théâtre d’horreur où l’on retrouve des corps sans vie.
La situation sécuritaire est d’une fragilité déconcertante.

Les affrontements au Nord-Kivu ont provoqué un exode massif : plus de 500 000 personnes déplacées se trouvent dans la ville de Goma sans protection; après avoir passé des mois dans des camps des déplacés.
La ville, aujourd’hui à la merci de la violence, pleure ses nombreuses victimes. Et elle ne sera jamais totalement en mesure de les compter dans ce contexte de fermeture totale de la ville.
La terreur est omniprésente, et nul ne se sent en sécurité, aucune maison n’est épargnée.
Les bombardements sur des zones résidentielles et les balles perdues fauchent la vie de civils innocents.
Le 28 janvier, le CICR a déploré 200 blessés par balles, aux côtés de tragédies humaines infinies, parmi lesquelles se distinguent deux membres de la DGM Goma :
1. Le Commissaire TSHIBUYI KABAMBA Fabrice, fauché le 27 janvier 2025 par une bombe tombée sur son foyer près de l’aéroport. Son corps, emporté par la mort, a été déposé à la morgue ce 28 janvier
2. L’Inspecteur adjoint MITIMA KOMPANI Richard, blessé ce jour même par une balle perdue, touché à l’abdomen. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital Heal Africa dans l’espoir d’une opération salvatrice.
À leurs noms s’ajoutent ceux de tant d’autres compatriotes, victimes des massacres perpétrés par l’armée rwandaise à Goma.
Selon la population congolaise, de partout à travers la République et au niveau international, Cette terreur insupportable doit cesser !
Joséphine Mawete

