Ce jeudi 06 mars 2025, le Président Félix Tshisekedi a participé par visioconférence, depuis ses bureaux situés dans la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, à une réunion de la Troïka du Sommet de l’organe des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique Australe.
Un contexte de crise sécuritaire dans l’Est
Les travaux de cette rencontre ont principalement porté sur la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la RDC. Les participants ont examiné l’avenir des troupes de la Mission de la SADC en RDC, à la suite de l’invasion de la ville de Goma et de celle de Bukavu par l’armée rwandaise et les terroristes de l’AFC/M23. Ces incursions, qui continuent de fragiliser la région, soulignent l’urgence d’une réponse coordonnée et efficace.
L’appel à la relance le processus diplomatiques
Le Chef de l’État a préconisé la relance des processus diplomatiques afin de trouver une solution durable à la crise sécuritaire dans l’Est du pays. Il a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, soulignant que la paix ne peut être rétablie que par un engagement collectif et soutenu.
Dans ce cadre, il a réitéré sa confiance en son homologue angolais, Joao Manuel Lourenço, en mettant en avant le Processus de Luanda comme levier essentiel pour faciliter le dialogue régional.
Une approche concéder et inclusive
À l’issue des assises, un communiqué reprenant l’ensemble des résolutions adoptées sera publié, afin de tracer la voie vers des négociations constructives.
L’approche adoptée lors de cette réunion de la Troïka SADC témoigne d’une volonté politique forte d’instaurer un climat de stabilité en RDC, en mobilisant les efforts diplomatiques au niveau régional pour répondre aux défis sécuritaires persistants dans l’Est du pays.
Par cette intervention, le Président Tshisekedi démontre son engagement indéfectible pour la paix et la sécurité nationale, appelant à une coopération étroite entre les pays de la région pour mettre fin aux violences et restaurer la confiance des populations affectées.
Lydia Mangala


