La ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo, s’est unie aux étudiants en coupe et couture de l’Institur Supérieur des Arts et Métiers pour poser un geste de solidarité envers les victimes des violences à l’Est de la RDC.
Accompagnée de ces jeunes artisans, elle a remis à sa collègue des Affaires sociales, Nathalie Aziza Munana, un premier lot de biens matériels composé de dix-huit sacs d’habits confectionnés par les étudiants et de dix ballons de friperie, offerts par les établissements techniques de l’ESU.
Ce don dépasse la simple aide matérielle. Il traduit un engagement profond et un appel à la mobilisation de tous. La ministre souligne l’importance pour chaque citoyen d’apporter sa contribution, que ce soit à travers des dons en nature ou en espèce, l’organisation de conférences ou la production d’émissions de sensibilisation. Plusieurs institutions éducatives ont répondu à cet appel, notamment l’ISAM, l’INA et l’Académie des beaux-arts, chacune apportant son soutien à sa manière. Tandis que l’INA a récemment organisé un chant patriotique, l’ISAM met son expertise au service de la confection d’habits, illustrant ainsi la diversité des formes que peut prendre la solidarité.
En accompagnant ces étudiants dans leur démarche, la ministre souhaite non seulement valoriser leur travail, mais aussi renforcer leur engagement envers le pays.
Leur action est un message adressé aux familles touchées par le conflit et aux FARDC : ils ne sont pas seuls. Par ce geste, ces jeunes affirment leur attachement au Congo et leur détermination à œuvrer, à leur niveau, pour son avenir.
Touchée par cet élan de générosité, la ministre des Affaires sociales, Nathalie Aziza Munana reçoit ces dons avec gratitude et promet de les acheminer aux bénéficiaires.
Ce geste de cœur rappelle que la solidarité et le patriotisme ne se mesurent pas à la grandeur d’un don, mais à la sincérité et à l’engagement qui l’accompagnent.
En unissant leurs forces, les étudiants et les institutions éducatives démontrent que chaque action compte pour bâtir un Congo plus fort et plus solidaire.
Lydia Mangala


