L’Ambassadeur Claude Mbuyi, président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ-RDC), a scellé, le mardi 28 octobre 2025, un partenariat stratégique avec le Fonds National de Réparation des Victimes (FONAREV) lors d’une rencontre avec Emmanuella Zandi, Directrice Générale Adjointe de l’institution, au siège de cette dernière.
Cette initiative vise à renforcer la prise en charge des jeunes victimes de violences sexuelles, tout en consolidant leur rôle dans les dynamiques de paix et de reconstruction nationale.
Justice transitionnelle et réparation : des thématiques centrales


La rencontre a porté sur des enjeux majeurs liés à la justice transitionnelle, les mécanismes de réparation, ainsi que la préservation de la mémoire des génocides et atrocités commises sur le sol congolais.
Les discussions ont mis en avant la nécessité d’intégrer la jeunesse congolaise dans les décisions stratégiques, afin de faire des jeunes des acteurs clés de la transformation sociale et de la consolidation de la paix.
« Cette rencontre porteuse d’espérance a abordé des sujets essentiels tels que la justice transitionnelle, les mécanismes de réparation et la préservation de la mémoire des atrocités vécues sur notre sol », a déclaré Claude Mbuyi.
Intégration de la Résolution 2250 des Nations Unies
Le partenariat entre le CNJ et le FONAREV s’inscrit dans le cadre de la Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui reconnaît le rôle crucial des jeunes dans le triptyque Jeunesse, Paix et Sécurité.
Cette approche encourage la participation active des jeunes dans les processus de décision, les stratégies de paix et la reconstruction nationale.
« Nous avons convenu de renforcer la coopération entre le CNJ-RDC et le FONAREV afin de garantir une prise en charge plus inclusive et durable des jeunes victimes, tout en inscrivant la jeunesse congolaise au cœur des stratégies de paix, de sécurité et de reconstruction nationale », a précisé Claude Mbuyi.
Un engagement commun pour une jeunesse au centre de la paix
Les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune de placer la jeunesse congolaise au centre des dynamiques de paix et de sécurité, en accompagnant le FONAREV dans l’accomplissement de ses missions.
Le CNJ s’engage ainsi à porter la voix des jeunes victimes de violences sexuelles, à promouvoir la justice et à soutenir les initiatives de réparation et de mémoire nationale.
« Je tiens à réaffirmer la volonté du CNJ de porter haut la voix des jeunes victimes et d’accompagner le FONAREV dans ses nobles missions », a conclu le président du CNJ.
Ce partenariat entre le CNJ-RDC et le FONAREV représente une avancée majeure pour la protection et l’autonomisation des jeunes victimes de violences sexuelles en RDC.
Il traduit également une volonté claire de renforcer la participation des jeunes dans la paix, la sécurité et la reconstruction nationale, tout en consolidant les mécanismes de réparation et la mémoire des atrocités passées.
Lydia Mangala


