En prélude à la Journée internationale de la femme rurale, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae Kalama, a posé ses valises le lundi 13 octobre 2025 à Kisangani, chef lieu de la province de la Tshopo pour valoriser l’apport des femmes rurales dans le développement de la RDC.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme rurale, commémorée chaque 15 octobre à travers le monde.
Dès son arrivée à l’aéroport international de Bangoka, la ministre a été chaleureusement accueillie par une population enthousiaste, composée de femmes, de jeunes et de notables, venus saluer son engagement constant en faveur de la promotion du genre.
Elle s’est ensuite rendue au Gouvernorat de la Tshopo, où elle a rencontré l’autorité provinciale dans un climat de collaboration et de partage autour des questions liées à l’autonomisation des femmes rurales.
Une quinzaine dédiée à la valorisation et à l’autonomisation
Le séjour de la ministre Micheline Ombae à Kisangani sera marqué par une série d’activités à fort impact social et économique, parmi lesquelles une Foire de l’entrepreneuriat féminin et une exposition de produits agricoles et artisanaux issus des associations locales.
Ces initiatives visent non seulement à stimuler l’économie locale, mais aussi à mettre en lumière la contribution essentielle des femmes rurales au développement durable.
En effet, les femmes rurales sont la colonne vertébrale de l’économie communautaire. Cette quinzaine leur est donc consacrée, car il est temps de reconnaître leur valeur, leur résilience et leur rôle dans la construction d’un Congo prospère et équitable.
Kisangani, un choix stratégique et symbolique
Le choix de Kisangani pour abriter cette célébration nationale n’est pas le fruit du hasard. La ville, véritable carrefour économique et agricole, abrite une importante communauté de femmes rurales, souvent confrontées aux défis du déplacement, de la précarité et du manque d’accès aux ressources productives.
En plaçant la Tshopo au centre de cette campagne, le ministère du Genre entend donner une voix à ces femmes, valoriser leurs savoir-faire et mobiliser les autorités locales autour de leur autonomisation socio-économique.
Un thème évocateur et porteur d’espoir
Cette année, la République Démocratique du Congo célèbre la Journée internationale de la femme rurale sous le thème : « Femmes et Filles : Revendiquons nos droits pour mettre fin à la guerre, protégeons nos terres pour promouvoir l’égalité et l’autonomisation ».
Ce thème met en avant les enjeux cruciaux de la paix, de la sécurité foncière et de l’égalité des chances, dans un contexte où les femmes rurales demeurent les piliers de la sécurité alimentaire, de la cohésion communautaire et du développement économique local.
À travers cette thématique, le ministère du Genre appelle à une mobilisation collective pour garantir aux femmes rurales l’accès à la terre, aux crédits agricoles, à la formation et à la protection sociale, afin qu’elles deviennent de véritables actrices du changement.
Un engagement renouvelé du Gouvernement pour les femmes rurales
La ministre Micheline Ombae Kalama réaffirme, à travers cette mission, l’engagement du Gouvernement congolais à œuvrer pour des solutions durables en faveur des femmes rurales.
Son action s’inscrit dans une dynamique de justice sociale, d’égalité des chances et de développement inclusif, au cœur de la vision nationale de promotion du genre.
Par cette initiative la femme rurale attend d’être valorisée, entendue et soutenue car elle porte sur ses épaules la survie des familles, la transmission des valeurs et la résilience de nos communautés.
Une célébration sous le signe de l’action et de l’espérance
Le lancement de cette quinzaine à Kisangani ouvre une période de réflexion, de célébration et d’action concrète en faveur de la femme rurale.
Entre foires économiques, débats, formations et expositions, cette initiative ministérielle ambitionne de transformer la reconnaissance en impact, en faisant de la femme rurale un moteur de développement et de paix durable en République Démocratique du Congo.
Lydia Mangala


