Hier lundi 24 février, le tribunal de garnison de Kinshasa/Matete a rendu son verdict dans une affaire qui a secoué le quartier Kingabwa.
Arrêtés le 19 février dernier pour le meurtre d’un résident de l’avenue Bolikango, quatre individus qualifiés de « kulunas » ont été jugés. Le tribunal, statuant dans la commune de Limete au terrain Étienne Tshisekedi, anciennement connu sous le nom de Waya-waya, a acquitté l’un des suspects en raison d’un manque de preuves, tandis que les trois autres, identifiés comme issus du camp Bongama, ont été condamnés à la peine de mort.
Ce jugement marque une étape importante dans la lutte contre l’insécurité qui continue de préoccuper les habitants de Kinshasa. Les faits reprochés aux trois condamnés ont été jugés particulièrement graves, révélant non seulement la brutalité de l’attaque qui a coûté la vie à un citoyen, mais aussi la persistance de comportements criminels dans certains quartiers de la capitale.
Dans un contexte où la violence et l’impunité continuent d’alimenter les inquiétudes, cette décision judiciaire envoie un signal fort quant à la volonté des autorités de prendre des mesures draconiennes contre les actes criminels les plus odieux.
La tenue du procès dans un lieu chargé d’histoire, le terrain Étienne Tshisekedi à Limete, autrefois connu sous le nom de Waya-waya, renforce l’impact symbolique de ce verdict. Il rappelle à tous que, malgré les défis sécuritaires et les tensions persistantes dans certains secteurs de la ville, la justice demeure un pilier essentiel de l’État de droit en République démocratique du Congo.
Ce verdict intervient dans un climat de vive attente au sein de la population, qui espère que de telles décisions contribueront à restaurer la sécurité et la confiance dans les institutions judiciaires du pays.
Les responsables judiciaires et les acteurs de la sécurité n’ont pas caché leur détermination à poursuivre l’éradication des réseaux criminels qui fragilisent la cohésion sociale et mettent en danger la vie des citoyens.
Lydia Mangala


