La situation sécuritaire en République démocratique du Congo demeure une préoccupation tant au niveau national qu’à l’échelle internationale.
Plus de 30 ans que la guerre à l’Est dure mais aucune solution n’est prise définitivement pour l’arrêter.
Du côté de la société civile, les militants restent mobilisés. C’est le cas pour Anny Modi, Directrice exécutive de Afia Mama ASBL.
Sa première semaine à la commission de la condition de la femme CSW, qui est une commission fonctionnelle du conseil économique et social des nations unies, du 10 au 16 mars 2025 s’est soldée par 8 prise de parole et 3 réunions de haut niveau.
La première avec la duchesse Sophie d’ Edinburgh, la deuxième avec l’envoyée spéciale de la Grande Bretagne pour les femmes et filles et la dernière avec le ministre britannique pour L’Afrique.
En effet, à l’ouverture de la 69ième édition de la Commission de la condition de la femme CSW 69, Anny Modi a pris parole pour sa présentation sur le panel au nom de AWLN, de l’alliance des féministes d’Abuja avec le programme ACT de ONUFEMME et de toutes les organisations de la société civile féminine sur la célébration de l’adoption de la convention de l’Union Africaine contre les violences faites aux femmes et filles.
« J’ai salué les efforts efforts des dirigeants Africains pour avoir doté le continent d’un instrument juridique pour la protection des droits des femmes après le protocole de Maputo, et souligné l’importance de la ratification par les états membres tout en invitant les organisations et réseaux des femmes et nos alliés à redoubler les efforts pour la sensibilisation et le plaidoyer afin que les états ratifient et mettent en œuvre la convention. », a-t-elle déclaré.
Urgence humanitaire au cœur des discussions

À travers un briefing sur l’urgence humanitaire et sécuritaire pour les femmes et Enfants, Anny Modi a mis un accent particulier sur l’utilisation des violences sexuelles en conflits et la sécurité des femmes défenseurs des droits humains à l’Est de la RDC. Cela, avec la duchesse Sophie d’Edinburgh et L’envoyée spéciale de la Grande Bretagne pour les femmes et filles, ainsi que quelques représentants des membres permanents du conseil de sécurité des nations unies.
Cependant, Cette rencontre a été suivi d’une autre avec les membres de la délégation de la RDC (du consortium de solidarité humanitaire et du comité de crise en RDC) en compagnie de la duchesse d’ Edinburgh sur la situation humanitaire alarmante à l’Est de la RDC.
En outre, à la mission du Nigeria, les femmes Africaines se sont mobilisées en solidarité avec les femmes et filles Congolaises et soudanaises sur la l’urgence humanitaire et le plaidoyer pour une femme parmi les facilitateurs du processus de paix qui sera transformer en campagne continentale par le mouvement des femme leaders.
Aux agences des Nations-Unies, la voix des femmes et des filles portée

Au siège de l’UNFPA avec les représentants de OCHA, ONU FEMME et IASC, Anny Modi a pris parole sur la nécessité de centrer la réponse humanitaire sur les besoins des populations en général, des femmes et filles en particulier.
Elle a souligné l’importance d’investir dans les initiatives locales et la mise à échelle des initiatives de la réponse humanitaire que mènent les femmes.
Cela, tout en épinglant le droit à la santé sexuelle et reproductive, avec Ipas à la mission permanente de Madagascar en présence de la ministre de la population et des parlementaires du Madagascar ainsi que de la secrétaire générale représentante de la ministre du genre, famille et enfants, Leonnie Kandolo.
« j’ai partagé l’expérience de la RDC, du processus de plaidoyer et interventions de pa société civile pour l’application du protocole de Maputo », a-t-elle dit.
Avant de rajouter :
« Je porte la voix des femmes et filles congolaises à l’international et m’assure que la situation de la RDC reste sur les tables de discussions au bénéfice de la RDC».
Par ailleurs, avec l’appui de AWDF, le réseau des femmes du Ghana a organisé une activité parallèle sur les progrès, les défis et opportunités de la mise œuvre des droits des femmes et filles depuis la déclaration de Beijing.
Soulignons que la mission d’observation de l’union Africaine auprès des nations unies a organisé un panel sur la paix et la sécurité, pendant lequel elle a pu partager son expérience sur l’importance d’aligner les agenda femmes, paix et sécurité avec l’agenda jeune, paix et sécurité afin d’accroître la participation des jeunes femmes dans le processus de paix à la réunion de haut niveau organisée par l’ Italie et l’Angola.
Joséphine Mawete


