Martin Fayulu a pris la décision de suspendre la marche de colère initialement prévue ce samedi 1er février. Cette mobilisation populaire visait à dénoncer l’agression rwandaise et à exprimer un soutien indéfectible aux forces armées congolaises engagées sur le front.
Cependant, dans un souci de responsabilité et face aux tensions croissantes observées lors des récentes manifestations populaires, caractérisées par des actes de vandalisme et des pillages, Martin Fayulu a consulté le Bureau national de son parti, l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), ainsi que le Collège des fondateurs de la coalition LAMUKA. À l’issue de ces échanges, il a été décidé de suspendre la marche afin d’éviter une escalade de la violence et de préserver la paix sociale.
Dans son communiqué, Devos Kitoko Mulenda, Secrétaire Général de l’ECiDé, a relayé l’appel de Martin Fayulu à la cohésion nationale. Selon lui, l’unité et la solidarité du peuple congolais sont essentielles pour faire face aux menaces pesant sur le pays. « C’est ensemble que nous allons sauver notre patrie du danger qui la menace », a-t-il insisté.
Cette décision intervient dans un contexte de forte tension politique et sécuritaire en République démocratique du Congo. L’appel de Martin Fayulu à la retenue et à l’unité nationale vise à canaliser l’engagement des Congolais dans une démarche pacifique et constructive face aux défis actuels.
Alors que la situation sécuritaire demeure préoccupante, la classe politique et la société civile continuent d’exhorter les citoyens à privilégier des actions concertées et non-violentes pour défendre la souveraineté du pays.

Lydia Mangala


