Kinshasa, octobre 2025, dans le cadre de son engagement patriotique pour l’émergence de la jeunesse congolaise, Ir. Chris Ekoko Mbuma, leader majeur du plaidoyer des jeunes, poursuit ses démarches en faveur d’un meilleur financement des structures juvéniles. Il a été reçu récemment par Me Blanchard Mongomba, Directeur de cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget, Adolphe Muzito, pour un échange de fond autour du budget national 2024-2025.
Au centre des discussions : l’alignement des structures des jeunes dans le budget de l’État et la problématique récurrente du décaissement des fonds, souvent à l’origine du blocage de nombreuses initiatives.
Trois défis majeurs identifiés
Lors de cette rencontre, Chris Ekoko a rappelé les principaux obstacles qui freinent l’épanouissement de la jeunesse congolaise :
1. Le chômage : un fléau persistant qui pourrait être atténué grâce au financement massif des projets portés par les jeunes.
2. L’entrepreneuriat : de nombreuses initiatives innovantes peinent à voir le jour ou à se développer faute de soutien financier.
3. Les conditions d’accès au crédit : les garanties exigées par les institutions financières et les taux d’intérêt élevés découragent l’investissement et limitent l’accès aux fonds.
Un appel à l’État pour restaurer la confiance
Pour Chris Ekoko, il est urgent que l’État joue un rôle catalyseur en amorçant des mécanismes incitatifs pour rassurer les banques et les partenaires financiers.
« Si l’État pose les premiers jalons, cela redonnera confiance aux institutions bancaires pour financer davantage les projets portés par la jeunesse », a-t-il plaidé.
Cette démarche s’inscrit dans une vision globale visant à faire de la jeunesse congolaise un véritable moteur de croissance, d’innovation et de développement. Car, selon Ekoko, investir dans les jeunes, c’est investir dans l’avenir du pays.
Joséphine Mawete


